par Invité Lun 24 Juin - 14:05
En Bretagne, les Bretons investissent moins de moyens dans la communication, et je l'ai constaté :
- la promotion du porc breton, la protestation contre le porc étranger, cela se traduit par des rayons vides dans les supermarchés. Plus de jambon conditionné, plus le moindre chorizo, 95% des produits à base de porc ont disparu. A la place, une pancarte : "par solidarité avec les producteurs de porc bretons nous avons décidé de retirer de la vente...".
Quand on essaie d'en savoir davantage, certains responsables parlent. La solidarité, c'est le choix qu'ils font suite à la visite de trois ou quatre gars musclés qui leur font comprendre qu'il vaut mieux être solidaire que d'avoir le magasin sinistré...
plus drôle :
Protestation bretonne contre la baisse du prix du porc, sous la présidence de Giscard.
VGE en visite bretonne se pose en hélico à l'Aber Wrac'h.
Pendant qu'il admire la Bretonnie sauvage et belle et blablabla, une grappe de fondus locaux attache un cochon mort aux patins de son hélico.
Ils ont été condamnés à un court séjour en prison.
Quelques semaines plus tard l'Amoco Cadiz passant par là a causé les dégâts que l'on sait, et nos trois drôles ont été libérés avec d'autres condamnés légers pour aider au nettoyage des côtes.
en général:
pour une protestation paysanne en Bretagne, il suffit de quatre tracteurs et d'un barbecue. Et d'un samedi. Les tracteurs se postent à l'entrée et à la sortie du parking de l'hypermarché local, rendant ainsi l'accès impossible aux véhicules, les quatre gus installent le barbecue à proximité, tapent la discute, se sustentent, descendent une bière ou deux (ou trois, ou quatre, ou plus), sont parfois rejoints par des collègues s'il fait beau.
Les clients n'insistent jamais.
