Pour une bonne compréhension de l'état des troupes de l'est :
- depuis 3 jours, à longueur de journée : plafond bas, de gris presque clair à gris noir, à en allumer régulièrement le plafonnier en pleine journée pour ne pas s'abimer les yeux dans la pénombre...
- des seaux et des seaux d'eau récoltée... les réserves de jardin sont pleines, débordent... Même les bacs de fleurs et plants de tomates, normalement à l'abri, ont profité de quelques rincées moins verticales... Temps humide, très humide, au gré des heures d'averses de cordes serrées à longues sessions de bruine bretonne...
- fermeture des portes vitale pour maintenir un semblant de température correcte dans l'appart ; certains ont rallumé chauffage et cheminée... je m'y refuse. Thermomètre intérieur montant difficilement à 19° au meilleur de sa forme, avoisinant plus souvent les 17°...
- polaire indispensable en intérieur, le plaid est ressorti... j'en suis là : polaire, écharpe, chaussettes et chaussons, enveloppée dans mon plaid en mode Peau Rouge, sur ma chaise, à... hiberner en grelottant.
Elle est pas belle la vie de novembre-en-juillet ?

En même temps, tout ceci ne fait que me ramener à mes étés d'enfance où ce temps là était assez typique jusqu'au 14 juillet...
Visions des mamans qui nous attendaient avec les anoraks sur la plage, dans les voitures avec chauffage à fond, pour nous ramener, bleus, aux mouvements saccadés et claquements de dents incontrôlables, de nos cours de natation matinaux directement dans de grands bains d'eau très chaude...
Quelques années plus tard, visions de la jeune adulte que j'étais sur son vélo au boulot au camping, grosses chaussettes et godillots, polaire, écharpe et gants, ciré de pied en cape... avec la difficulté à se réchauffer le soir et surtout à faire sécher l'attirail pour le lendemain...
Finalement, juste un temps 'normal' de début juillet...
