Le Village du Peuple Etrange Voyageur

pour nos pensées, nos petites histoires et nos joutes littéraires autour des voyages

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    Une grande aventure

    Lilie
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    Localisation : Pieds sur Terre, tête en l'Eire

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    Message par Lilie Sam 24 Juin - 23:32

    24.06.17

    Je crois que c’est parti de son atlas du monde, une collection jeunesse qui est de sortie dans le salon ces derniers jours.

    Ces derniers jours justement, Kinderette m’épuise de ses incessants « Pourquoi ?». Jusqu’à présent, et depuis une bonne deuxaine d’années, ses « Pourquoi ? » se portaient sur son environnement, le monde, la vie, les gens, ... Bref, sur ce qu’elle voit, le présent. Les « Pourquoi ? » de Kinderette semblent dernièrement être en pleine mutation. Ce sont des « Pourquoi ? » et des « Comment ? » et nombres de questions qui se portent sur ma vie, mon passé. Hier soir, ça fusait déjà de partout : mon enfance, mes souvenirs d’enfance préférés, « tu peux me raconter les animaux que t’as vus en voyage ? », « t’es allée dans combien de pays ? » (je ne sais pas et je m’en fiche : l’Irlande c’est un pays mais ça ne compte pas pareil que l’Italie qui est un pays et où j’ai juste passé quelques jours, que je lui ai dit), jusqu’à ma vie amoureuse passée ! Ces questions, non seulement me surprennent de leurs sujets (jusqu’à présent, j’esquivais nombre de « Pourquoi ? » par des « je ne sais pas ») mais surtout me prennent de cours, faisant remonter plus ou moins facilement des souvenirs souvent enfouis dans les antichambres de ma mémoire, certains même dont je n’ai pas envie de me rappeler, ni de lui partager d’ailleurs.

    Hier soir, une fois dans son bain, j’ai eu le droit à une avalanche de questions du genre :

    - Il s’appelait comment ton amoureux d’avant Daddy ? Et pourquoi vous n’avez pas eu d’enfant avec ton amoureux d’avant Daddy ?

    Epuisant !

    Ce matin, pas de répits, et la source à questions ne semble jamais se tarir ! Une fois le petit dej’ fini, c’était reparti ! Et je crois donc que c’est son atlas du monde, qu’elle feuilletait, qui fût à l’origine des premiers « Pourquoi ? » du jour.

    Elle a pris son atlas du monde et s’est amusée à le faire tenir en équilibre sur sa tête. J’ai souri, me revoyant faire la même chose trois décennies plus tôt.

    Un pas, puis deux, retenant le bouquin d’un certain poids de ses petites mains.

    - Tu sais, y a des pays où les gens, ils portent vraiment les choses sur leurs têtes comme ça.
    - Ah bon ? Mais pourquoi ?
    - Parce que c’est comme ça chez eux. Souvent c’est de la nourriture, des fruits, des sacs de céréales, par exemple. Ils ont l’habitude mais c’est très difficile à faire. Moi, j’arrive pas ! Quand je suis allée à Bali, en Indonésie, j’ai vu des femmes, elles portaient souvent des choses très lourdes sur leurs têtes...


    Elle se pose sur le canap, ouvre la première page de son atlas du monde, et coincidence ou clin d’oeil des astres, c’est le dessin d’une femme portant une corbeille de fruits sur sa tête qui lui tombe sous les yeux.

    - Ho ! Regarde maman !

    Une grande aventure Img_4512

    - Oui, tu vois.... Je dois avoir des photos, viens, je vais te montrer !

    Et voilà comme elle s’est retrouvée sur mes genoux, devant l’ordi, en pyjama, à regarder des photos de balinaises, portant de lourdes offrandes de fruits sur leurs têtes.

    - Mais pourquoi le petit garçon il a une jupe ?
    - C’est un sarong. Ce sont les vêtements que portent les gens, là-bas. C’est différent d’ici.

    Reposée sur le canap', elle a voulu retrouver la double page des maisons du monde. Elle me disait que sa préférée, c’était celle-là, la maison troglodyte, creusée dans les rochers, en Iran.

    Une grande aventure Img_4513

    - Et toi, c’est laquelle ta préférée ?
    - Celle-là, « la hutte des Korowai en Nouvelle-Guinée » lis-je.
    - Pourquoi ?
    - Parce que c’est dans la forêt, aussi haut que les arbres.
    - Mais ils peuvent tomber !
    - Mais non, ils ont l’habitude. Une fois, en voyage, je suis allée chez des gens qui vivaient dans la forêt, avec des maisons un peu comme ça. Tu veux que je te montre ?
    - Oui !

    On s’installe à nouveau devant mon ordi, dossier photos. Je clique sur 2007. CD 10.

    Je lui montre les photos de cahutes en bambou, au coeur de la forêt. Des singes attachés, comme des chiens.
    - Mais il a l’air triste ce singe !
    - Oui. Il est attaché, c’est pour ça sans doute.
    Les photos défilent. Les questions aussi. Et les souvenirs remontent. Avec eux, l’émotion, difficilement contenue lorsque je répond-raconte à Kinderette. Je réalise que j’avais oublié. Je les avais oubliés. Eux qui m’ont pourtant profondément marqués, pendant quelques années encore après les avoir rencontrés. Les Baduys. Les Baduys noirs. Tribu animiste de l’ouest de Java, en Indonésie. Ils commençaient tout juste à s’ouvrir au monde lorsqu’un guide avec qui j’avais sympathisé à Jakarta m’avait proposé de m’emmener à leur rencontre, me précisant que ça faisait des mois qu’il n’y avait emmené personne, et me briefant sur leurs coutumes et modes de vie. Les Baduys blancs (car de blanc vêtus, versus les Baduys noirs, de noir vêtus) s’étaient ouvert au monde extérieur à la forêt il y a quelques années déjà. Ce n’était pas le cas des Baduys noirs. Quand je suis arrivée dans ce premier village, au coeur de la forêt, les enfants pleuraient, allaient se cacher : ils n’avaient jamais vu de blanc, d’autant plus que j’étais bien plus grande que la plupart des hommes et femmes de la tribu.

    Kinderette m’a posé beaucoup de questions, sur ces gens qu’elle voyait pieds nus dans la forêt, leurs modes de vie, mes quelques jours avec eux. J’ai ressorti, pour le montrer à Kinderette, un tissu aux motifs traditionnels de cette tribu Baduy, qu’ils enrubannent sur la tête ou autour de la taille. Il était resté au placard toutes ces années. J’ai décidé de le joindre à d’autres souvenirs de voyage, dans mon coin salon.

    Je continuais à parler des Baduys avec émotion. Et puis, je l’ai vue se décomposer. Kinderette est une enfant sensible, et elle s’émeut parfois des histoires que je peux lui raconter, surtout quand elles sont belles. Sans compter la fatigue de cette dernière semaine qui a peut-être rendu ses émotions davantage à fleur de peau qu’à l’habitude. Anticipant les premières larmes, je lui ai demandé ce qu’il y avait. Et c’est dans un grand sanglot libéré, du fond de son petit être, qu’elle lâcha ses larmes et ces mots :

    - Moi aussi je voudrais vivre une grande aventuuuuure !

    Bing ! Un cocktail Molotov d’émotions et de pensées que je me suis pris de plein fouet, sans n’avoir rien vu venir ! Chamboulée tout autant que ma fille mais sans pouvoir le lui montrer, abasourdie.

    A ce moment là, j’ai pris conscience que je lui avais transmis le virus du voyage. Du moins, qu’elle l’avait chopé. Jamais je n’ai utilisé le mot « aventure » pour lui parler des mes vadrouilles. Le mot « voyager », oui, et même si certes elle l’entend régulièrement, ce n’est certainement pas moi qui ai mis le mot « aventure » sur ces histoires ! « Moi aussi je voudrais vivre une grande aventure ! »... Ouah !

    Pour l’heure, et dans l’instant, il me fallait consoler ma petite puce qui venait de s’effondrer dans mes bras.

    - Hé ! Kinderette ! Regarde moi... Moi, il m’a fallu attendre longtemps pour vivre cette grande aventure. Quand j’avais ton âge, je rêvais déjà de plein d’endroits, mais je ne savais même pas que c’était possible d’y aller ! Papy et Mamie, tu sais, ils ne voyageaient pas... c’est seulement quand je suis arrivée en Irlande que j’ai rencontré des gens qui voyageaient, que je me suis dit que c’était possible... en France, les gens ils ne voyageaient pas autant qu’en Irlande... Toi, t’as de la chance, t’as une maman qui voyage, mais il n’y a pas beaucoup de gens qui voyagent comme moi... Et pis toi, t’as encore plus de la chance : tu parles déjà Anglais et Français ! Et pis t’es aussi Australienne, Irlandaise, et Française ! Ca veut dire que pour toi, ce sera plus facile pour voyager, ou pour aller vivre dans des pays si t’as envie... Et pis des grandes aventures, c’est pas forcément loin. Tu te souviens le Mont Saint Michel, cet hiver, sous la toile de tente, au bord de la mer ? Ca, c’était une super aventure et un très joli souvenir pour moi, et je suis très contente de l’avoir partagé avec toi ! Et la Pologne aussi. D’ailleurs, tu vois, j’ai même fait un tatouage sur mon bras pour m’en souvenir toute ma vie, parce que c’était important pour moi, ce premier grand voyage avec toi !
    Et pis tu sais, on n’a pas besoin de voyager pour vivre une grande aventure... La vie, c’est déjà une grande aventure... Et y a plein de gens qui ne voyagent pas et qui sont très heureux aussi.

    Mes mots semblent l’avoir apaisée. Mais dans ses mots de petite fille de six ans, j’ai cru entendre un sous entendu « j’aimerais vivre une grande aventure avec toi ». Elle ne l’a pas verbalisé ce matin, mais pour l’avoir fait par le passer, je sais qu’elle voudrait que je l’emmène dans toutes mes vadrouilles, mêmes les plus anodines : compliqué de lui dire que j’ai passé une nuit sous tente sans elle, ou que je suis allée marcher dans les montagnes sans elle, ou que je suis allée vadrouiller ici ou là sans elle. Doit y avoir de l’Oedipe là-dedans, mais quand même... Si j’étais infirmière elle voudrait être infirmière, si j’étais danseuse, elle voudrait danser, et si je jouais au foot, elle voudrait jouer au foot. Je voyage, et elle veut voyager. Normal.

    Je suis partie me doucher, laissant Kinderette tranquillement s’occuper dans le salon, entre peluches, bibelots et atlas du monde.
    Une fois la porte de la salle de bain fermée à clé derrière moi, je me suis effondrée. Je me regardais dans le miroir, en larmes, sans bien comprendre pourquoi je pleurais. Cette enfant de six ans m’avait chamboulée, mais moi qui ai toujours mis un point d’honneur à ne pas en faire une mini me, à la laisser vivre sa vie et suivre ses envies, je constatais néanmoins qu’elle semblait quand même fortement inspirée par moi. « Moi aussi je veux vivre une grande aventure ! »... Je trouvais ça tellement fort, de la part d’une petite fille de six ans !... Flippant aussi, ce côté idéalisé sans doute qu’elle a de moi... Je ne me fais pas trop d’illusion, dans quatre, cinq ans tout au plus, Oedipe ne sera plus qu’un lointain souvenir et je ne serai plus qu’une vieille ringarde qui ne comprend rien à la vie ! Et ce sera tout aussi normal.
    Mais cette idée de l’emmener pour un long voyage me trotte dans la tête depuis un bon moment. Dans certains coins d’Amérique du sud, chez les Andins, il était coutume il y a bien longtemps de faire un voyage initiatique, à l’âge de sept ans, l’âge où l’on deviendrait un petit homme, ou une petite femme, l’âge rituel peut-être où l’innocence et le nombrilisme pure laisseraient la place à une plus grande compréhension du monde, de ses beautés, mais aussi de ses difficultés.

    Il y a un an environs, en méditation, mon esprit s’est évadé. Nous étions avec Kinderette, âgée de huit ou neuf ans, quelque part en Asie, un bus entouré d’enfants qui souriaient...

    Je ne sais pas quelles seront ses prochaines questions, ni quand les posera. Avant d’aller me doucher ce matin, je l’ai quand même remerciée, de me poser toutes ces questions qui me permettent de me remémorer des gens que j’ai rencontrés, des lieux, des moments de vie. Et puis je suis contente qu’elle me pose des questions. Jusqu’à présent, je ne lui parlais que peu de mes voyages passés, parce que c’est difficile de parler spontanément de tranches de vie. C’est comme la fameuse question des proches lorsqu’on revient de voyage : « alors ? Raconte ! »... Raconter quoi ? Il est tellement plus facile de répondre à des questions que de raconter spontanément ! Et il semble que Kinderette ait atteint le stade de développement du langage où ses questions se précisent en même temps que son esprit s’affine... Et même si déstabilisant, déconcertant parfois aussi, c’est chouette de pouvoir partager et échanger tout ça avec elle !

    Lilie


    Dernière édition par Lilie le Sam 24 Juin - 23:42, édité 1 fois
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    Message par Lilie Sam 24 Juin - 23:35

    Extrait de « Voyage ton rêve », journal de bord 2007 :

    7 octobre 2007
    Imagine...
    ...Qu'il n'y ait rien a tuer ou mourir pour
    Et pas de religion non plus
    Imagine tous les gens
    vivant ensemble en paix
    (...)
    Imagine pas de possessions
    Pas de gloutonerie ou de faim
    Une fraternite d'hommes
    Imagine tous les gens
    Partageant le monde...

    Vous allez peut-etre dire que je suis une reveuse... Mais quand John Lennon a ecrit cette chanson, peut-etre revenait-il de faire un tour de chez les Baduys.

    Tribu des Baduys, quelque part dans le sud ouest de Java... le peuple le plus pacifiste du monde. Des gens beaux du coeur, qui ne connaissent pas le vice, ne savent pas ce que guerre signifie. Une population de quinze mille personnes, cinquante trois villages, un chef de tribu. Un peuple de cultivateurs, pas chasseurs, pas pecheurs, pas artistes non plus.
    Les Baduys sont animistes, c'est a dire qu'ils croient en la Nature et vivent le plus proche possible d'elle. Pas la peine de preciser donc que l'electricite, la voiture et tout notre confort, on oublie chez eux. Ils vivent dans des huttes en bois, organisees en villages dans la foret tropicale. Ils y cultivent le riz, les bananes, le cafe, le the, et tout ce qui est necessaire pour subvenir a leurs besoins. Chaque famille a un ou deux hectare(s) de terre dans la foret, qu'ils cuiltivent, parfois avec l'aide d'autres familles si besoin est. Leurs jardins peuvent etre situes tres loin, parfois a plusieurs dizaine de kilometres du village, comme celui de Saji, le chef de tribu chez qui nous avons dormi la 1ere nuit. Pour y aller, il part a 7h le matin, arrive vers 16h, il y passe parfois quelques jours mais il arrive aussi qu'il fasse l'aller-retour dans la journee, rentrant chez lui en pleine nuit.
    Les recoltes des familles sont mises en commun, en les distribuant de maniere egalitaire, en fonction du nombre de membres par famille.
    Une societe egalitaire donc, ou le chef de tribu n'est pas au-dessus des autres mais au meme niveau. Il n'a pas une plus belle maison, ni le lopin de terre le plus pres du village. Il est juste la en tant que "messager" pour faire passer les nouvelles et pour organiser la vie en communaute.
    Un des villages a brule la semaine derniere (des maisons en bambou avec des toits en feuilles de palmiers...), quarante quatre maisons... Cette semaine, il devait s'occuper de trouver une dizaine d'hommes pour aller couper les bambous dans la foret afin de reconstruire les maisons de ce village. Nous sommes alles avec eux, malheureusement sans grande utilite mais c'etait interessant de les voir travailler. Tres organises, chacun sa tache.
    Ils vivent aussi dans une democratie exemplaire. Saji a ete choisi il y a quinze ans, ce n'est pas a vie, il n'y a pas de mandat non plus. Tant que tout le monde est satisfait par ce qu'il fait, il maintient sa fonction. Quand les Baduys ne seront plus satisfaits par lui, ils demanderont a changer de chef et en nomineront un nouveau.
    Nous avons passe deux nuits chez eux, la premiere chez Saji, le chef de tribu, la seconde chez Sahija, le vice-chef dans un village voisin.
    Des gens d'une gentillesse et d'une generosite hors-pair. Pour eux, c'est tres important d'etre honnete et de ne pas mentir, c'est l'une de leur vertue principale. Les hommes ne se battent jamais, ils ne connaissent pas la jalousie ni la mechancete. On peut lire la gentillesse sur tous leurs visages. La peur de l'etranger aussi. Thom, notre guide, est le seul a venir dans ces villages et il n'y emmene qu'une petite poignee de personnes par an; en periode "touristique", c'est a dire sur deux mois de l'annee, c'est maximum vingt personnes par mois qu'il emmene, et il ne travaille en tant que guide que six mois de l'annee. Les derniers touristes qu'il avait emmene avant nous, ca datait du mois d'aout. Ils ont peur de l'etranger qui represente pour eux quelque chose qui pourrait bousculer leur equilibre. Et c'est vrai, ce n'est pas difficile a voir. Le couple de francais qui etait avec moi leur a laisser une lampe de poche a bobine, rechargeable indefiniment. Moi, j'ai laisse ce que j’avais, des crayons et du papier pour les enfants. Des choses du monde moderne qu'ils ne connaissaient pas il y a encore quelques annees. Meme s'ils sont animistes, c'est facile de se laisser prendre par le confort...

    Vraiment, des Baduys, on a tous une lecon de vie a tirer. Mais egoistement, je ne souhaite pas que les gens y aille, parce que ca voudrait dire encore une fois, les envahir, et en faire une attraction touristique. Je prefere alors considerer la chance que j'ai d'avoir pu les rencontrer, et faire passer le message a mes proches, en esperant que ces derniers transmettront un peu de paix autour d’eux, a la facon des Baduys.
    Je sais maintenant qu'il est possible pour un peuple de vivre en paix totale et quand j'ecouterai Imagine la prochaine fois, je me dirai " je sais que quelque part sur Terre, certains vivent dans ce paradis et merde! C'est possible!
    "

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    Message par Skyrgamur Dim 25 Juin - 0:13

    Tu m'as émue Lilie ainsi que Kinderette.
    Bientôt viendra : de ton temps, et là, ça te fichera un coup au moral.
    Profitez de vos moments d'intimité, c'est normal qu'elle veuille tout connaître de toi. Et tu lui as transmis le virus de la vadrouille. C'est bien, non ?


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    Message par Wapiti Dim 25 Juin - 8:55

    Skyrgamur a écrit:Tu m'as émue Lilie ainsi que Kinderette.
    Mouai, ça devient une manie, chez Lilie, en ce moment...
    snfff ! sourire


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    Message par Lilie Dim 25 Juin - 9:08

    Réclamations auprès de JJG et de Kinderette. langue

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    Message par fabizan Dim 25 Juin - 12:38

    Je trouve qu'elle a déjà vécu beaucoup d'aventures à son jeune âge et ça ne fait que commencer sourire


    _________________
    Fabienne
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    Message par geob Dim 25 Juin - 17:11


    Ah ça évoque pas mal de souvenirs pour moi, ces villages de montagne où il faut crapahuter pour les atteindre ("Un curé chez les karens", par exemple) Et ce village Akha que nous avons retrouvé, là encore sans l'aide d'un guide. Mais....

    Nous avions ressenti de très fortes émotions, d'autant plus que nous savions que nous étions de passage !

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