En ce moment sur Arte, vous pouvez visionner les 8 épisodes "addictifs" de ce feuilleton policier comme il est écrit dans la présentation. Cette histoire nous fait bien sûr penser au criminel Michel Fourniret et sa compagne. "Âmes sensibles s’abstenir", autrement vous apprécierez la mise en scène sans artifices, le suspense savamment dosé, à tel point, je vous le dis tout de suite, après avoir vu le premier épisode vous n'aurez de cesse de voir tous les autres !
Alors en général je ne suis pas fana des séries (souvent trop de violence, obligation d'être devant sa télé à jour et heure fixes), mais ce coup-là j'ai écouté Geob et je me suis laissée happer par ce "Tueur de l'ombre". Bon, moi je regarde le jeudi soir à la télé, je fais durer le plaisir
Décidément, Arte ne propose pas des feuilletons insignifiants. Ainsi, je viens de visionner avec grand intérêt les huit épisodes de "No man's land", avec une Mélanie Thierry impressionnante. Je ne sais si c'est une marque, une identité pour Arte,mais "No man's land" a donc aussi huit épisodes, des flash-backs pour contextualiser les personnages et une fin ouverte pour une éventuelle autre saison.
"No mans'land' se déroule en Syrie en 2014, et nous voici au milieu des combattantes turques qui se battent contre Daech, nous voici de ces derniers, fanatiques et drogués au captagon. C'est d'un réalisme inouï ! Et très bien renseigné ! Mais quand on constate que les créateurs et les scénaristes de cette série sont israéliens, on ne peut douter que leur écriture n'est pas basé sur des fantasmes - au cours d'un épisode, on voit comment a été préparé l'élimination des ingénieurs atomistes iraniens par le Mossad, et, rappelez vous,cela a réellement eu lieu !
Par rapport à "le tueur de l’ombre", je dirais - ça n'engage que moi - que "No man' land" est légèrement moins prenant,moins intense et angoissant,sans doute parce que "le tueur de l'ombre" pourrait être notre voisin de palier, sans but politique et sans prosélytisme
Avec "No man's land", nous avons tout de même un éclairage sur l'organisation Daech, et surtout sur la lâcheté occidentale qui, une nouvelle fois, a abandonné les Kurdes, les Kurdes pas assez musulmans pour les fanatiques de Daech qui ont peur de se faire tuer par une soldate kurde, mourir de la main d'une femme et ne pas ainsi aller au paradis.
Donc l'Islam et les femmes? Regardez donc ce documentaire pour vous faire une opinion, ou du moins pour ébranler vos certitudes.
Décidément, Arte propose des feuilletons qui sortent de l'ordinaire ( bis repetita) Après "Le tueur de l'ombre", "No'man land", je viens de visionner "Géométrie de la mort" (je préfère le titre original : "Principe de plaisir" qui est, psychologiquement, plus explicite). Dix épisodes d'une cinquantaine de minutes, alors il est évident qu'il y a quelquefois des scènes disons inutiles, mais cela reste addictif : quand on arrive au bout d'un épisode on n'a de cesse de voir le prochain. Je ne connais pas Varsovie, Prague, et Odessa, ces trois villes où s'inscrit cette histoire sordide, accablante, et du coup cela m'a permis de me faire une idée de ces villes. Des équipes policières de ces trois villes, qui finiront par se rencontrer et collaborer, je trouve que le personnage de la commissaire polonaise est le plus intéressant, ensuite celui du vieux policier tchèque qui ne pense qu'à prendre sa retraire, quant au flic d'Odessa c'est plutôt le genre du costaud qui n'a peur de rien et qui est toujours prêt à en découdre.
Toujours sur Arte, le film "The bookschop" est toujours à l'affiche. Ne ratez pas, il ne restera pas éternellement au programme ! Cela me donne envie de découvrir l'auteure anglaise dont le roman a été adapté : Penelope Fitzgerald. Vous découvrirez que le roman de Nabokov "Lolita" joue un rôle important dans cette histoire de rêve détruit par une aristocrate imbue de sa personne. Quant à Nabokov, si vous avez lu son livre "Lolita", vous serez d'accord avec moi qu'il y a gros à parier qu'il ne serait pas inviter à la télévision !
Je ne suis pas très séries, mais Geob je te rejoins : quand j'étais en France, j'avais découvert des séries diffusées sur Arte, toutes aussi originales les unes que les autres. Neo-zelandaise, nordiques ou d'ailleurs en Europe... Mais surtout pas de super productions americaines, et que c'était raffraichissant !
Cela fait pas mal de temps que "The Killing" est à l'affiche sur le site de Arte. J'ai eu la curiosité de regarder le premier épisode. J'aurais pas dû ! Et allez, une nouvelle addiction ! Décidément, les séries policières danoises sont remarquables. Si "le tueur de l'ombre" (plus à l'affiche) m'a semblé glacial, terrifiant, "The killing", dont les premières images rappellent un peu celles du "le tueur de l'ombre", est beaucoup plus complexe, plus politique : l'histoire se déroule pendant la campagne électorale pour la mairie de Copenhague et on constate qu'au Danemark la corruption, la violence et le racisme, n'épargnent pas ce pays érigé en modèle par de nombreuses autres démocraties. Comme dans "Géométrie de la mort" (toujours à l'affiche), dont j'avais été épaté par la commissaire polonaise furieusement "macho", j'ai aussi apprécié le personnage de la commissaire de Copenhague dans "the killing" : Sarah Lund. Sarah Lund est obsessionnellement, frénétiquement dans son enquête, rien ne l'écarte de son chemin, ni ses problèmes personnels, ni ses ennuis internes avec sa hiérarchie, elle n'a aucun sens de l'humour, tout semble glisser sur elle tant elle est dans sa quête de la vérité, au point qu'elle déstabilise tous ses collègues, son supérieur hiérarchique et on se demande avec eux si elle n'est pas un peu dérangée, on dirait que la vie normale l'indiffère et qu'elle ne vaut pas qu'on sacrifie pour elle des heures inutiles, ainsi son métier, sa véritable passion, allume toujours dans son regard son instinct d'enquêtrice redoutable, et peu importe les soucis de son entourage... Sarah Lund, un personnage vraiment troublant...
J'aime bien ces feuilletons qui montrent une société, un contexte social. Il en va de même pour "Mystery Road", qui me donne pas envie de rencontrer des australiens, vu comment ils traitent les aborigènes - mais la situation évolue, lentement, lentement.
C'est en visionnant la deuxième saison de "Mystery road" que, tout à coup, je me suis souvenu du film de Werner Herzog "Le pays où rêve les fourmis vertes". Je sortis de la séance complètement abattu, attristé par le destin de ces êtres humains dévastés par ce qu'on appelle la civilisation. Je me souviens de la scène de l'ascenseur dans lequel se trouvent le géologue qui accompagne un aborigène pour plaider la cause de sa communauté devant un tribunal. C'est la première fois que l'aborigène monte dans un ascenseur, il est inquiet. Rassure toi, lui dit son accompagnateur, c'est le progrès, et l'ascenseur... tombe en panne entre deux étages. Alors il appuie sur les boutons pour essayer de le refaire démarrer, en vain, il ne reste plus qu'à appuyer sur le bouton d'alarme. Le géologue, bien embêté à coté de l'aborigène' que reste calme, dit : - Est-ce bien utile le progrès?
L'image n'est de haute qualité, et c'est en anglais !
La civilisation est-elle distincte de la barbarie ou bien en est-elle à un stade avancé?
C'est un feuilleton belge flamand, sous titré en français. Qu'est ce que ce clan? C'est cinq sœurs dont l'une d'entre elle est mariée avec un type macho, raciste, odieux, pervers, salaud, mais elle est amoureuse de lui, elle l'aime et lui il l'a "désexualisé", il l'appelle "maman", elle doit tenir la maison, faire à manger, s'occuper de sa fille. Quand les sœurs sont invitées, il n'hésite pas à humilier sa femme parce qu'il se croit dans son bon droit, et aussi à chercher des noises à ses sœurs. On s'apercevra au cours des épisodes qu'il a impacté, voir détruit, la vie de toutes les sœurs, alors on finit par comprendre qu'elles ont bien raison de vouloir le supprimer. Toutes les tentatives se passeront très mal, l'humour noir, noir façon belge, fait que toutes les scènes de tentative d'assassinat passent très bien vu que le personnage est tellement abominable qu'on a envi de donner un coup de main aux quatre sœurs !
J'ai dévoré les dix épisodes !
Coup de cœur pour l'actrice qui joue le rôle d'Eva, la sœur ainée !
Bon ben... Je viens de finir le premier épisode... Et je crois bien que je suis accro ! J'ai même lâché tout haut un "quel gros connard !" au 3/4 de l'épisode !
Merci Geob !
Je vous laisse, j'ai un deuxième épisode de Clan qui m'attend !
C'est vrai, dans les deux derniers épisodes, cela devient difficile de rire, même jaune, tant on découvre la monstruosité, le fléau infernal qu'était ce beau-frère abominable. On se demande longtemps pourquoi une des soeurs est borgne. On découvrira la raison effarante, iconoclaste, qui a fait perdre un oeil à cette soeur. C'est horrible, mais je n'ai pu m'empêcher de rire. Comme je l'ai dit plus haut, toutes les soeurs avaient vraiment une raison valable d'éliminer ce beauf !
Gerry Conlon.
Je suppose, Lilie, que tu connais son histoire.
Je viens de visionner ce court documentaire sur Gerry Conlon - c'est bouleversant, on enrage comme contre toutes les injustices, et surtout contre cette raison d'état qui cautionne une injustice.
On se demande longtemps pourquoi une des soeurs est borgne. /
Exact !
geob a écrit: Gerry Conlon.
Je suppose, Lilie, que tu connais son histoire.
Je viens de visionner ce court documentaire sur Gerry Conlon - c'est bouleversant, on enrage comme contre toutes les injustices, et surtout contre cette raison d'état qui cautionne une injustice.
Je suis arrivée au bout de la série et franchement si je n'avais pas été aussi occupée j'aurais avalé les épisodes d'une traite. Merci Geob de nous faire partager tes bons plans
Jusqu'à la fin je n'ai pas deviné qui était coupable !
Geob m'a lancee sur les series Arte. J'ai entame ce soir Mum. Britannique et hilarant ! Ca commence la aussi le jour d'un enterrement... Mais que c'est drole !
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