Matin pluvieux

Paupières encore lourdes,
matin pluvieux,
neige annoncée,
tristounet.
Envie de voyage.

Perspective studieuse,
bureau enselevi sous un amoncellement blanc griffoné,
au milieu émerge l'écran,
commençons par une promenade en terre amie.
Pas grand monde, pas grand mouvement,
mais on s'y sent bien.
Voyage virtuel au pays de l'amitié.
Soleil dans le coeur,
âme réchauffée.

Un bon rêve,
un beau voyage en perspective,
vers cet ailleurs si près des étoiles.
Le soleil est revenu dans ma tête,
Merci Dolma.

c'est pour ça que je ne peux pas vivre longtemps dans un coin froid.
J'ai besoin de la lumière du soleil ,
comme une tisanière a besoin de citronnelle (notez la rime )
sinon je m'éteins complètement
bisou ensoleillé ma Wap. Ici fait 17° avec une belle lumière et même vue du bureau, ça réchauffe le coeur

Si tu vas là- bas
Tu ne seras plus ici ,
Quand tu seras la-bas
Ici sera la-bas
la-bas sera ici ,
Alors pourquoi partir là-bas pour être ici
Donc autant rester ici pour être là-bas !!!

C'était juste ma réflexion du jour !!!
A méditer !!!

Mais il deviendrait poète et philosophe notre ami Lahaut !!
En tout cas, je préfère de loin cette envolée méditative à d'autres références livresques que tu nous as proposées ailleurs...

Un mercredi s’éveille
Dans la brillance du bitume et de l’acier mouillés,
De la haie dégoulinante,
Et sur la pelouse, des premières touches vertes
De ce printemps qui s’annonce.

L’averse matinale a laissé enfin place
A un soleil gazouilleur
Qui n’a aucun espoir de trôner la journée durant
Coursé par de sombres et chargés menaçants.

Qu’importe !
Qu’importe que le thermomètre soit encore frileux d’hiver,
Que les voitures des montagneux soient encore de blanc couvertes,
Que la journée s’annonce laborieuse,
La sève printanière réveille nature et vivants
Donne des envies, des idées, des rêves,
Rappelle à tous que le temps ne va que dans un sens :
Celui de plus tard, celui de là-bas.

Oh, les filles vous me déprimez avec vos bulletins météo!

Par chez nous : giboulées de mars avec alternance de vent, pluie et flocons.
Les poules n´osent toujours pas de sortie du poulallier dans ces conditions. Ce qui repousse à avril l´echéance de la première omelette.

Salutations givrées