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Adolescents, mon frère et moi nous étions fans d'une émission de télévision qui s'appelait " Discorama " ( ça nous rajeunit pas !
) D'accord, d'accord, mais aujourd'hui on ne peut imaginer à quel point la télévision de cette époque produisait des émissions d'une qualité exceptionnelle au regard de ce qui se fait maintenant. Tiens, quelle chaîne de télévision oserait passer une "dramatique" en... direct ?Revenons à Discorama, et surtout à Denise Glaser. Elle interrogeait ses invités dans un studio sans décor, on ne s'intéressait donc qu'au dialogue. Elle savait de quoi elle parlait, son intelligence, son culture, et la pertinence de ses questions pouvaient déstabiliser les artistes un peu légers.
Mai 68 a été fatal pour Denise Glaser. Elle a été abandonné de tous, même les artistes qu'elle avait révélé, aidé, et à son enterrement il n'y avait pas foule, à part Catherine Lara et une autre artiste je crois.
Pour vous donner une idée sur le déroulement d'un interview de Denise Glaser, voici celle de Gainsbourg :
Et puis, un grand souvenir de télévision, l'émission où elle a reçu Salvadore Dali.
Ahurissant, désopilant, pince sans rire, un ovni si on considère aujourd'hui ce que c'est la télévision commerciale.
On trouve facilement ce dialogue en tapant : glaser et dali, ou discorama salvadore dali.
Ne vous privez d'un grand moment de télévison, unique !!!
