Je rencontre Mme Sapine (je n'invente pas!) chaque jour.
« Oh ma chère, comment c'est charmant de venir me voir ! » Voie aigüe et chevrotante.
« Je viens tous les jours pourtant »
« Peu importe, asseyez-vous un instant, je vous sers un thé ?, il me reste des biscuits aussi »
« Non, franchement, je ne peux pas m'attarder ». Ton désolé et faux-cul
Ni thé, ni biscuits, simplement des murs couverts de masques en cuir comme ce fut la mode il y a quoi ? Trente ans peut-être.
« C'est que vous voyez, je suis bien seule depuis la mort de mon mari.
C'était un homme qui aimait la vie pour sûr, un vrai de vrai d'homme, pas un freluquet qui pratique la bagatelle en bouchon de champagne et tout ça me manque affreusement »
« La bagatelle vous manque ? » Ton surpris et ravi
« Bien entendu, la bagatelle, quoi d'autres, il n'y a que ça de vrai dans l'existence »
« Vous m'aviez dit que votre mari était mort il y a trente ans, vous n'avez pas eu envie de vous remarier ? »
« Oh seigneur, jamais de la vie je n'aurais fait une chose semblable, pour que ça recommence »
« ???? » arquant mes sourcils fournis
« Me retrouver avec un mari qui meurt d'épectase une nouvelle fois, je ne m'en serais pas remise.
.... »
Si comme moi, vous ne connaissez pas l'épectase, chercher sur le net et, comme moi vous comprendrez que feu le mari de la dame était un bon vivant qui devint un bon mort paré d'un élan vital qui a tourné court.
De l'extase à l'épectase, il n'y a qu'un pas !
La dame avait, je le crois, un nom prédestiné.
« Oh ma chère, comment c'est charmant de venir me voir ! » Voie aigüe et chevrotante.
« Je viens tous les jours pourtant »
« Peu importe, asseyez-vous un instant, je vous sers un thé ?, il me reste des biscuits aussi »
« Non, franchement, je ne peux pas m'attarder ». Ton désolé et faux-cul
Ni thé, ni biscuits, simplement des murs couverts de masques en cuir comme ce fut la mode il y a quoi ? Trente ans peut-être.
« C'est que vous voyez, je suis bien seule depuis la mort de mon mari.
C'était un homme qui aimait la vie pour sûr, un vrai de vrai d'homme, pas un freluquet qui pratique la bagatelle en bouchon de champagne et tout ça me manque affreusement »
« La bagatelle vous manque ? » Ton surpris et ravi
« Bien entendu, la bagatelle, quoi d'autres, il n'y a que ça de vrai dans l'existence »
« Vous m'aviez dit que votre mari était mort il y a trente ans, vous n'avez pas eu envie de vous remarier ? »
« Oh seigneur, jamais de la vie je n'aurais fait une chose semblable, pour que ça recommence »
« ???? » arquant mes sourcils fournis
« Me retrouver avec un mari qui meurt d'épectase une nouvelle fois, je ne m'en serais pas remise.
.... »
Si comme moi, vous ne connaissez pas l'épectase, chercher sur le net et, comme moi vous comprendrez que feu le mari de la dame était un bon vivant qui devint un bon mort paré d'un élan vital qui a tourné court.
De l'extase à l'épectase, il n'y a qu'un pas !
La dame avait, je le crois, un nom prédestiné.