De A à Z, l'Alphabet des voyageurZ

De la Hongrie je ne connais que sa capitale "Budapest", et  un peu ses environs dont la ville de "Gödöllő".

Je reviendrai un jour vous parler plus en détail de la magnifique ville de Budapest qui possède un charme indéniable, quand il sera temps pour le jeu de repasser à la lettre "B".
Et préfère plutôt aujourd’hui vous parler de Gödöllő (située au nord-est de Budapest) qui est principalement connue pour son magnifique Château.

Plus grand Château baroque de Hongrie, et deuxième plus grand Château baroque au monde (juste après celui de Versailles), il a été construit par Antal Grassalkovich, célèbre seigneur Hongrois du XVIIIème siècle qui était l’homme de confiance de la reine Marie Thérèse. Mais a par la suite appartenu et servi de villégiature à l’Empereur "François-Joseph Ier" et à sa très célèbre épouse, "Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach", duchesse en Bavière, impératrice d'Autriche et reine de Hongrie, plus mondialement connue sous le surnom de... Sissi !

Le Château magnifiquement restauré vers la fin des années 90, dispose d’un théâtre qui pouvait accueillir plus de 100 personnes.
Il se trouve à l’intérieur d’un immense et très joli parc fleuri, où l’on peut voir une curiosité qui est un pavillon de forme hexagonale bâti sur ce que l’on appelle la colline du Roi.
La salle d’honneur du Château et les appartements royaux richement décorés, sont une pure merveille !  

La simple visite de Budapest et de ses environs, m’ont largement donné envie de retourner dans ce bien sympathique et accueillant Pays qui se nomme Hongrie !

K comme... Korvatunturi  (forcément ! )

C'est un bout de terre collé en frontière russo-finlandaise, en territoire saami (= lapon dans la langue des Lapons ou Saamis),
c'est une forêt boréale classique de résineux au relief plutôt doux et collineux,
c'est une montagne à deux têtes,
c'est un endroit magique où la légende place les anciens ateliers du Père-Noël,
c'est littéralement "la montagne de l'oreille" car là le Père-Noël écoutait les âmes des enfants pour savoir s'ils ont été sages ou pas...

D'avoir découvert dans les mois qui précèdent ce bout de terre, cette légende, et tout ce qui entoure ce coin de Laponie,
voilà qui m'a encore plus donné envie d'un jour y monter mes boots pour quelque virée hivernale en territoire du Grand Nord si magnifiquement raconté par Frison Roche dans Lumière de l'Arctique (Le Rapt et La Dernière Migration),
le grand blanc glacé dans la lumière rasante de l'hiver polaire,
un "safari" en traineau de chiens ou de rennes,
les aurores boréales...

Le L de Lijang, Yunnan, en Chine.

Lijang, c'est bien la plus belle ville chinoise que j'aie visitée.
Parce que Lijang, patrie de la minorité Naxi est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco et qu'en cela elle ne peut ressembler à toute autre ville chinoise moderne (en tout cas en date de ma visite).
Parce que Lijang, c'est la « Venise orientale » avec ses maisons de bois rouge et leurs claustras, son dédale de ruelles et de canaux où il fait bon déambuler et se perdre... Le pont Yulong à l'entrée de la vieille-ville, la rue principale, la "rue carrée" ou place du marché avec ses rondes traditionnelles de mamies Naxis sous l'oeil avisé des papis se reposant au pied des arbres, ses bambins hauts comme trois pommes jouant dans les ruelles ou les cours...
Et la colline d'où la vue est belle sur les toits de la ville, sous l'éclatant ciel bleu ensoleillé, dans cette tiédeur printannière...
A Lijang, nous avons suivi le conseil des guides : nous perdre dans les ruelles du "Gros Encrier", surnom donné à cette vieille-ville parcourue de canaux sombres qui la serpentent comme un encrier renversé... avec une préférence pour les ruelles les moins touristiques, plus calmes et authentiques. Les saules étaient en bourgeons vert tendre, les rues propres, les habitants amicaux, les effluves et sons typiquement chinois, les portes ouvertes sur les cours laissant deviner leurs massifs floraux…
A Lijang, nous avons également passé de belles heures à visiter son Parc de l'Etang du Dragon Noir, et les pavillons du palais des Rois Mu (le Mufu), véritable Cité Interdite en taille réduite...

Bref, de Lijang je garde un magnifique souvenir.

Avec le M je repars... au Mali.

Le Mali, un voyage désiré et programmé depuis longtemps, plusieurs fois repoussé mais jamais perdu de vue.

Le Mali, faute à...
L’appel de l’Afrique ; une envie d’Afrique noire, au-delà du Sahara déjà rencontré.
L’envie irrépressible de marcher sur les traces de « L’Esclave de Dieu » de R. Frison Roche, René Caillé, 1er Européen revenu vivant de Tombouctou la mythique. Un livre, une histoire qui m’ont marquée.
La vision du Sahel apportée à travers les reportages entourant le Paris-Dakkar ; l’envie d’aller voir cela de plus près, plus lentement et moins bruyamment, à hauteur d’homme (et non d’hélico)…
L’attirance presque inexplicable du pays Dogon, simplement croisé à travers quelques photos. Deux mots entourés de magie : "Pays Dogon".

Le Mali, un voyage court (2 semaines), intense, émotionnellement et physiquement éprouvant (j’ai eu la bonne idée d’y être malade pendant 15 jours !), une Expérience…

... qu'un jour peut-être je vous raconterai à nouveau en ces terres villageoises

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* extraits de mon carnet de voyage "Pays Dogon et fleuve Niger : quinze jours au Mali"