Mais après tout, pourquoi pas le plat avant l’entrée, à l’heure de la déstructuration des repas.
Vendredi 23 février 2024
Et voilà, j'y suis ! A Orly, avec encore près de 2h30 à attendre avant le décollage...
Vivement soleil et chaleur de saison !
Le voyage a déjà commencé, hier matin, dans le car qui traçait sa route sous les seaux d'eau et le long des rivières sources et canaux déversoirs du lac aux volumineux et rageurs débits, des vagues crêtées d'écume blanche en provenance du sud (c'est rare), de l'esplanade transformée en étang à mouettes et cygnes...
Puis le train qui a essuyé des rafales détrempées entre quelques rares éclats lumineux à travers cette France dont on sent le printemps poindre dans le vert des champs et prés (tiens, un souvenir de Pataugas m'effleure... il y a longtemps... qu'est-elle devenue elle aussi, cette étrange voyageuse sous le tilleul alsacien et face aux tempêtes bretonnes ?)...
A Paris j'ai eu la chance de profiter de belles éclaircies orageuses lors de mes pérégrinations en surface.
Le bonheur de retrouver quelques (trop courts) moments deux amies parisiennes...
Avant de transiter en RER et bus jusqu'à l'hôtel et découvrir la vue nocturne de ma chambre qui m'a empêchée d'allumer la télé : vue directe sur le tarmac et toutes ses loupiotes rouge, vert, blanc, jaune... et celles des avions à l'approche, à l'atterrissage, au décollage... Le tout sous une belle lune qui dansait entre quelques écharpes résiduelles... Comprenez que j'ai eu du mal à tirer le rideau et fermer les yeux !
Le temps d'écrire tout ceci et il ne reste plus que 2 heures...