Le tueur de l'ombre, série policière danoise sur Arte

Faut reconnaitre que ce n'est pas une série agréable à voir, ce n'est pas entertainment ! Comme pour "Escale fatale", je parlerais plutôt de "polar dramatique": ce qui arrive aux deux sœurs indiennes, exploitées crapuleusement, victimes ignorées par la police, entre autres, démontrent que le racisme sous toutes ses formes ne disparaitra jamais et peut être qu'il est pérenne pour longtemps... tant qu'il y aura des êtres humains sur notre planète !

Traffic drogue et usine où l'on traite le poisson débarqué des chalutiers ( tiens, dans Hierrio, c' est une bananeraie !)

A St Pierre et Miquelon, le "parrain"... c'est une femme ! (tiens, comme dans Hierrio !)

L'héroïne de Maroni a un frère handicapé ( tiens, dans Hierrio, l'héroïne a un enfant handicapé !)

Vers la fin de la série Maroni, on comprend pourquoi le handicap du frère est survenu

Mince alors ! Voici que

"Le tueur de l'ombre"

est de retour pour La saison 2 !

La mort aveugle

La profileuse, Louise Berstein, est à nouveau plongée dans une affaire sordide. Dès le premier épisode, on sait qui est le tueur en série, le suspense n'est à ce niveau là, c'est plutôt dans la chasse du suspect, la construction de son portrait psychologique. Reconnaissons que ce n'est pas très original mais c'est tellement bien fait que l'on n'a de cesse de découvrir l'épisode suivant. La saison 1 était plus angoissante parce qu'elle s'inspirait sans doute de l'affaire Fourniret, dans laquelle il planait toujours l'espoir de retrouver vivantes les jeunes filles. Dans la saison 2, les circonstances fragilisent émotionnellement la profileuse, psychanalyste, et la conduisent à... comment dire...  commettre une faute professionnelle bien cruelle pour elle.

https://www.arte.tv/fr/videos/103484-001-A/le-tueur-de-l-ombre-la-mort-est-aveugle-1-8/

Maadadayo

geob a écrit:Mince alors ! Voici que

"Le tueur de l'ombre"

est de retour pour La saison 2 !

La mort aveugle

La profileuse, Louise Berstein, est à nouveau plongée dans une affaire sordide. Dès le premier épisode, on sait qui est le tueur en série, le suspense n'est à ce niveau là, c'est plutôt dans la chasse du suspect, la construction de son portrait psychologique. Reconnaissons que ce n'est pas très original mais c'est tellement bien fait que l'on n'a de cesse de découvrir l'épisode suivant. La saison 1 était plus angoissante parce qu'elle s'inspirait sans doute de l'affaire Fourniret, dans laquelle il planait toujours l'espoir de retrouver vivantes les jeunes filles. Dans la saison 2, les circonstances fragilisent émotionnellement la profileuse, psychanalyste, et la conduisent à... comment dire...  commettre une faute professionnelle bien cruelle pour elle

Maadadayo

Je viens de terminer cette saison 2 et c'est vrai que chaque épisode appelle le suivant.
Comment ne pas comprendre la faute professionnelle de la profileuse, il est diablement séduisant le tueur !

Mon seul reproche réside dans le fait que comme pour "Vigil" c'est tourné souvent de nuit ou dans la pénombre (c'est le cas également pour les films, à suspens). Heureusement qu'avec le replay on peut revenir en arrière et y regarder à 2 fois

Oui, le tueur est séduisant , mais les tueurs ressemblent rarement à Quasimodo ! En tout cas le comportement de la profileuse peut s'expliquer par son histoire compliquée, la séparation avec son ami.

C'est vrai, dans ces feuilletons on ne voit rarement du ciel bleu !

Mafia Queens

Préparez votre collyre ! Cette série israélienne est furieusement addictive, vous aurez sans doute envie d'en visionner plus d'un épisode par jour, alors attention les yeux !

Tout d'abord, voir la société israélienne dans tous ses états, on en a pas souvent l'occasion : le rôle et l'importance des rabbins (régler les problèmes entre deux clans mafieux rivaux !), des ultra religieux qui font du trafic de drogue avec la Bible dans la poche, on montre la corruption, le racisme, le chantage, prostitution avec des femmes venues de Russie.

La saison 1 de Mafia Queens commence par l'élimination de tous les hommes du "clan Malka", il ne reste plus que les femmes, mère, belle mère, belle fille, sœurs et l'enfant, Ido, témoin du massacre, qui a peur, qui se cache tout le temps. Sa mère, qui a épousé un fils de la famille Malka, excédée, dit qu'on finira par l'appeler Ido... Frank ! Cette série iconoclaste sur Israël se permet des plaisanteries impossible de balancer chez nous sous peine de se faire traiter d'antisémite !

Même s'il y a des scènes atroces, le rire peut survenir aux moments les plus dramatiques.

Pour éviter de se faire dépouiller par les gangs rivaux - il n'y a plus d'hommes, profitons-en- toutes les femmes du clan Malka devront affronter un monde de violence, un monde d'hommes. La fille Malka qui a pris les choses en main, s'associera avec des africains et... des arabes ! C'est celle qui porte le chapeau, dans tous les sens du terme, un personnage très attachant!

https://www.arte.tv/fr/videos/104747-001-A/mafia-queens-saison-1-1-11/

La saison 2 est aussi à l'affiche, et l'histoire prend des proportions de politique internationale !

J'ai visionné 2 séries ARTE dernièrement :

State of Hapiness : Norvège, 1969. Dans la petite ville côtière de Stavanger, quatre jeunes gens issus de milieux très différents voient leurs vies bouleversées par la découverte d’un gigantesque gisement pétrolier

The split : Une brillante avocate londonienne, spécialisée dans les affaires de divorce, se met à douter de son propre mariage et fait face avec ses sœurs au retour de leur père après trente ans d’absence

Je recommande !

Un petit tour en Norvège où se déroule "State of Happiness". Je viens de visionner le premier épisode... dépaysant car, dès les premières images, on se demande plutôt si on est pas au Texas ! Mais la suite nous remet un petit peu dans les chemins de la Norvège et de son avenir pétrolifère. C'est particulièrement intéressant, en tout cas pour moi, parce que j'ai rarement vu des films sur ce monde dont l'actualité nous montre à quel point il est sans états d'âme, impitoyable, et avide de bénéfices. La bande musicale nous renvoi dans une nostalgie des années 60, avec ses voitures, la photographie de l'épisode, et puis les jeunes actrices sont bien mignonnes. Je vais donc voir tous les épisodes mais sans avidité, même s'il semble ne pas y avoir de suspense policier - disons un suspense social moins addictif-, et comme on sait que "Le fond souverain norvégien" avec sa capitalisation phénoménale est un des plus important au monde, on devine ce qu'il adviendra en ce qui concerne la recherche du pétrole en mer, la mutation de l'environnement et des consciences.

A propos d'addiction, surprise, revoici à l'affiche de Arte l'inoubliable "The killing" ! J'ai revu les dix dernières minutes du dernier épisode de la dernière saison, ce qui m'a permis de remarquer un détail qui m'avait échappé tant la scène finale est inattendue et surtout stupéfiante. Et puis ce thème musical final, répétitif, qui agit sur le cerveau comme les cloches de Pavlov, qui me faisait aussitôt enchainé sur l'épisode suivant, on l'entend aussi à la fin du dernier épisode de la série, et les images montrent le triomphe du cynisme en politique et du pouvoir de l'argent, cela constitue un mur insupportable pour Sara Lund, mais il n'y a plus, il n'y aura plus d'autres épisodes, Sara Lund s'envole dans notre mémoire et nous laisse dans une grande perplexité.

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-019568/the-killing/


Maadadayo

State of Happiness

Curieusement, si l'on peut dire, j'ai eu l'impression de lire un roman ! Visuellement, il y a peu de scènes fortes qui met nos nerfs à rude épreuve, comme, par exemple, l'accident de la cloche de plongée. C'est surtout le personnage de Anna qui est le plus intéressant, on aurait pu intituler cette série : Le destin, la volonté, ou encore L'ambition de Anna. En effet, elle passera de la ferme familiale au bureau des décideurs politiques et économiques, en somme comme la Norvège, pays de la nature, qui se modernise en devenant un producteur de pétrole.

La fin est romantique, Anna retrouvera son ami américain qui accepte son ambition sociale. Alors on termine par cette chanson (pas en français dans le feuilleton)



...Comme un tourbillon de neige, comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège, sur des moutons d'océan...

Cette série m'a donné envie de relire Knut Hamsun.

Maadadayo

Dos au mur.

Nouvelle série policière danoise proposée par Arte. La corruption et le trafic de drogue ne sont pas l'apanage de la société danoise, cela n'empêche pas cette série de montrer la réalité du royaume (comme "The killing" d'ailleurs, avec cette charge contre le personnel politique plus soucieux de sa carrière que de l'état), en suivant trois personnages :

Le trafiquant de drogue, rusé et impitoyable
Le policier qui souffre d'insomnie, qui disjoncte facilement à la moindre contrariété
La banquière, femme soumise, obéissante, qui fait partie des meubles de l'agence où elle travaille depuis 25 ans (elle le dit au cours d'un épisode)

Pour moi, le personnage le plus intéressant, stupéfiant même,  est la banquière. Les évènements vont la faire évoluer, changer radicalement... j'en dis pas plus !

A la fin de la série, le dixième épisode, sans spolier, je n'ai pu m'empêcher de penser à Jérôme Cahuzac : moi, je ne l'aurais pas renvoyer, j'aurais créer pour lui un poste spécial à Bercy, spécialisé dans la fuite des capitaux et l'ouverture des comptes douteux à l'étranger.

Un expert !

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022608/dos-au-mur/


PS : non content de faire des séries policières addictives, les danois gagnent aussi le Tour de France !


Maadadayo

BRON  (saison 3 et voir message n°35)

   Revoici Saga Norén (ce personnage de femme flic très très spéciale) plongée dans des situations vraiment atroces qui ne semblent perturber en rien son travail. Pourtant, dans cette saison 3, des failles apparaissent, le personnage devient plus humain pour nous et les troubles de sa personnalité, petit à petit, deviennent explicables ou du moins compréhensibles. Mais, encore une fois, ces séries scandinaves sont vraiment extraordinaires car elles nous montrent une réalité sociale sans ignorer les  sujets perturbants comme, par exemple, la haine des gens qui ne sont pas dans les normes. Cette série policière reste addictive, glaçante (âmes sensibles, s'abstenir)
https://www.arte.tv/fr/videos/095842-021-A/bron-saison-3-1-10/

Manayek-Trahison dans la police

J'ai visionné cette série israélienne il y a quelques temps et c'est toujours à l'affiche ! Corruption, concussion, politique et banditisme, la société israélienne est une société comme toutes les autres ! L'acteur principal, bonhomme, plein d'empathie, avec ses yeux de chien battu, est formidable.

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023389/manayek-trahison-dans-la-police/

Maadadayo !

Je viens juste de commencer à visionner "Bron" saison 1 et en effet c'est quelque chose !

J'adore toutes ces séries scandinaves autant que les livres que je lis depuis quelques années, suèdois, norvégiens, islandais ....