+4
Solcha
Dolma
Lilie
Wapiti
8 participants
Un mois aux pays des Incas, lamas et condors (Pérou-Bolivie)
Solcha
Bizarre, j'ai les mêmes photos...
Dolma- Localisation : Je m'balade sur les chemins...
Voilà une rando que j'aurais bien aimé faire !
Les randos à plusieurs quand on n'est pas du même "niveau de marche" c'est un peu ch t. Alors pour ne pas fâcher les uns et les autres il suffit de faire comme tu as fait : chacun à son rythme et on se retrouve plus haut quand on monte ou plus bas quand on descend (euh, oui, logique )...
Vous quittez Jaime ou vous le gardez encore ?
Dolma
Les randos à plusieurs quand on n'est pas du même "niveau de marche" c'est un peu ch t. Alors pour ne pas fâcher les uns et les autres il suffit de faire comme tu as fait : chacun à son rythme et on se retrouve plus haut quand on monte ou plus bas quand on descend (euh, oui, logique )...
Vous quittez Jaime ou vous le gardez encore ?
Dolma
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Nous l'avons malheureusement abandonné ce soir là... en poussant de gros soupirs !Dolma a écrit:Vous quittez Jaime ou vous le gardez encore ?
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Dolma- Localisation : Je m'balade sur les chemins...
C'est très bien ainsi ! Vous pourrez alors vous concentrer exclusivement sur... les paysages par exemple
Dolma
Dolma
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Arequipa (fin)
Grasse matinée… relative !
Nous profitons de ces derniers moments avec Anita, François et Jean-Yves, agréables hôtes de cette belle maison très confortable.
Petit bilan très positif de cette première semaine : nous avons fait tout ce que nous voulions faire sur Arequipa, nous avons déjà plein de belles images dans la tête… aucun problème de soroche… et pas de courbatures en ce lendemain de trek (et pourtant c’était inévitable ! )… la faute aux matés de coca avalés plusieurs fois par jour ? Peut-être bien…
Finalement, d’Arequipa, je garderai une image en demi-teinte.
Celle qu’on appelle « la ville blanche » n’est pas si blanche que cela : en dehors de sa belle Plaza de Armas et de quelques beaux bâtiments (églises, monastère, quelques casonas), les rues m’ont plutôt parues tristounettes, grises, sales, encombrées, bruyantes et polluées… Ce fut une déception.
Je penche plutôt pour la version de certains guides rencontrés : « ville blanche » de par sa population plus coloniale qu’indienne, donc à la couleur de peau plus claire…
Par contre, le cadre grandiose avec son trio de volcans, Misti, Picchu Picchu et Chachani (mon préféré car le seul enneigé), la beauté de ses environs (la campiña), l’intérêt de ses visites (monasterio, églises, momie…) n’en font pas une ville dénuée d’intérêt, bien au contraire. Elle mérite le détour.
Grasse matinée… relative !
Nous profitons de ces derniers moments avec Anita, François et Jean-Yves, agréables hôtes de cette belle maison très confortable.
Petit bilan très positif de cette première semaine : nous avons fait tout ce que nous voulions faire sur Arequipa, nous avons déjà plein de belles images dans la tête… aucun problème de soroche… et pas de courbatures en ce lendemain de trek (et pourtant c’était inévitable ! )… la faute aux matés de coca avalés plusieurs fois par jour ? Peut-être bien…
Finalement, d’Arequipa, je garderai une image en demi-teinte.
Celle qu’on appelle « la ville blanche » n’est pas si blanche que cela : en dehors de sa belle Plaza de Armas et de quelques beaux bâtiments (églises, monastère, quelques casonas), les rues m’ont plutôt parues tristounettes, grises, sales, encombrées, bruyantes et polluées… Ce fut une déception.
Je penche plutôt pour la version de certains guides rencontrés : « ville blanche » de par sa population plus coloniale qu’indienne, donc à la couleur de peau plus claire…
Par contre, le cadre grandiose avec son trio de volcans, Misti, Picchu Picchu et Chachani (mon préféré car le seul enneigé), la beauté de ses environs (la campiña), l’intérêt de ses visites (monasterio, églises, momie…) n’en font pas une ville dénuée d’intérêt, bien au contraire. Elle mérite le détour.
Quant à la magie de la vallée du Colca, elle tient évidemment à la beauté extraordinaire de ses paysages, vus d’en haut sur la route entre Chivay et Cabanaconde, mais aussi de l’intérieur dans le cañon. La force qui se dégage de cette nature à la fois sauvage et domestiquée, l’esthétique de ses coteaux travaillés en terrasse…
Mais cette magie, c’est aussi celle des belles rencontres avec les locaux qui vivent encore dans leurs villages qui ne sont pour l’heure accessibles qu’à pied. Locaux qui portent encore quotidiennement leurs costumes traditionnels (et non pour le folklore touristique comme nous le verrons plus loin), qui font preuve d’un accueil extraordinaire… Mais pour ces rencontres, il faut prendre le temps de descendre au moins 3 jours dans le cañon pour une marche.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Etape 2 : 4, 5 jours dans la Vallée Sacrée
Cusco (3400 m) (1/2 jour 1)
En milieu de matinée, nous embarquons dans deux petits taxis pour l’aéroport.
En moins d’une heure de vol, après avoir survolé les Andes à portée de main (on dirait vraiment qu’on peut les toucher !), nous atterrissons tout en douceur à Cusco, à 3400 m d’altitude.
L’évidence saute aux yeux, le coup de cœur est immédiat : le cadre est exceptionnel là encore, et surtout la ville est belle.
Nous aimons, et nous regrettons déjà que notre programme serré ne nous permette pas d’en profiter pleinement.
L’après-midi se passe en déambulations peu raisonnées pour régler diverses formalités (banque, achat du Boleto Turistico, de nos places de bus pour Puno, réservations sur Puno…).
En soirée, nous entrons de justesse au centre Qosqo ; c’est plein, nous sommes debout mais profitons d’une heure de spectacle de danses folkloriques sur fond de musiques andines. Bonne idée !
Retour sur le quartier San Blas, pour le dîner et pour retrouver notre hôtel, décidément très bien situé.
.
Cusco (3400 m) (1/2 jour 1)
En milieu de matinée, nous embarquons dans deux petits taxis pour l’aéroport.
En moins d’une heure de vol, après avoir survolé les Andes à portée de main (on dirait vraiment qu’on peut les toucher !), nous atterrissons tout en douceur à Cusco, à 3400 m d’altitude.
L’évidence saute aux yeux, le coup de cœur est immédiat : le cadre est exceptionnel là encore, et surtout la ville est belle.
Nous aimons, et nous regrettons déjà que notre programme serré ne nous permette pas d’en profiter pleinement.
L’après-midi se passe en déambulations peu raisonnées pour régler diverses formalités (banque, achat du Boleto Turistico, de nos places de bus pour Puno, réservations sur Puno…).
En soirée, nous entrons de justesse au centre Qosqo ; c’est plein, nous sommes debout mais profitons d’une heure de spectacle de danses folkloriques sur fond de musiques andines. Bonne idée !
Retour sur le quartier San Blas, pour le dîner et pour retrouver notre hôtel, décidément très bien situé.
.
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
La Vallée Sacrée (Jour 1)
De très bonne heure, nous dégottons un taxi pour une virée d’une journée dans la Vallée Sacrée.
Autorisé mais pas membre d’une centrale, de toute évidence amoureux de sa voiture qu’il bichonne sur la plazetta San Blas, vraiment pas cher… on prend ! Eder Taxi se révélera aussi excellent conducteur et sympa même si très discret.
C’est parti pour une belle virée qui commence avec la grimpette sur les hauteurs de Cusco et une longue route (1h30) au milieu de paysages sublimes. Au fond, monts andins déserts et quelques sommets blancs (sacrés glaciers !) ; immenses collines travaillées en parcelles colorées de terre rouge, tendre vert ou jaune d’après moisson ; partout des gens qui travaillent, récoltent, sèment, labourent à l’araire… Nombreux enfants en uniformes qui se rendent à l’école à pied ou attendent leur bus… mais aussi beaucoup de bambins qui gardent les bêtes, bovidés, ânes, cochons, en bordure de route… Petits villages de briques et d’adobe. Luminosité magique. Pendant que mes voisines dorment, je me régale.
Vers 9h, nous arrivons à Ollantaytambo, village typique dominé par sa forteresse inca. Nous sommes parmi les premiers, et presque seuls sur le site. Extra !
Grimpette sur les ruines, stupéfaction devant ces blocs énormes montés et assemblés sur cet éperon rocheux, promenade sur le chemin de ronde, puis sur les restes des thermes.
De très bonne heure, nous dégottons un taxi pour une virée d’une journée dans la Vallée Sacrée.
Autorisé mais pas membre d’une centrale, de toute évidence amoureux de sa voiture qu’il bichonne sur la plazetta San Blas, vraiment pas cher… on prend ! Eder Taxi se révélera aussi excellent conducteur et sympa même si très discret.
C’est parti pour une belle virée qui commence avec la grimpette sur les hauteurs de Cusco et une longue route (1h30) au milieu de paysages sublimes. Au fond, monts andins déserts et quelques sommets blancs (sacrés glaciers !) ; immenses collines travaillées en parcelles colorées de terre rouge, tendre vert ou jaune d’après moisson ; partout des gens qui travaillent, récoltent, sèment, labourent à l’araire… Nombreux enfants en uniformes qui se rendent à l’école à pied ou attendent leur bus… mais aussi beaucoup de bambins qui gardent les bêtes, bovidés, ânes, cochons, en bordure de route… Petits villages de briques et d’adobe. Luminosité magique. Pendant que mes voisines dorment, je me régale.
Vers 9h, nous arrivons à Ollantaytambo, village typique dominé par sa forteresse inca. Nous sommes parmi les premiers, et presque seuls sur le site. Extra !
Grimpette sur les ruines, stupéfaction devant ces blocs énormes montés et assemblés sur cet éperon rocheux, promenade sur le chemin de ronde, puis sur les restes des thermes.
Sur la place du village nous retrouvons notre taxi, achetons quelques sandwichs et repartons sur le chemin de l’aller.
Après avoir retraversé Urumbamba et son rio, la route remonte vers les hauts plateaux, puis une bifurcation part sur la droite… la route se transforme en piste sur plus de 8 km, pour arriver en haut d’un site magnifique, éclatant de blancheur et coloré de tons bruns sur fond de roc rouge.
Maras, merveille naturelle et du labeur humain. Éblouissement imparable. Mes amis qui n’avaient pas vu de photos et ne savaient pas trop à quoi s’attendre sont subjugués ; je ne le suis pas moins. Taxi stationné en haut, nous descendons sur les passerelles, directement dans les sentiers des salines. Magie des couleurs sous un soleil de plomb.
Conditions d’exploitation terribles pour les familles péruviennes (hommes de tous âges, femmes, enfants) que nous regardons travailler.
Gros coup de chaud sur ces salines !
Après 1h30 de déambulations caniculaires sur le site, nous repartons sur les hauts plateaux. Le retour se poursuit… avec un arrêt au village Chinchero. Petit village typique, magnifique dans sa solitude tranquille, loin des hordes de touristes du matin et de la soirée… Nous avons le privilège d’être les seuls dans un village paisible baigné par la douce lumière de l’après-midi. Belle église avec sa place panoramique, ruelles en terre aux maisons de briques rouges, ruines incas, paysage superbe... Une bien belle pause.
Mes compagnons de voyage sont ravis de cet après-midi et je suis d’autant plus fière d’avoir insisté pour voir ces sites qui n’étaient pas inscrits dans notre premier programme…
Dernier bout de route de retour. Vers 16h30 le taxi nous dépose sur le site de Saqsaywaman, notre 2ème site inca du jour, où nous retrouvons malheureusement la foule des touristes… Célèbre pour son mur en Z à 3 étages et ses pierres monstrueuses, le site offre une belle vue plongeante sur les toits de Cusco. Le vent provoque des nuages de poussières ; ajouté à la foule, tout nous pousse à fuir au plus vite.
Descente à pied sur Cusco, sous le Cristo Blanco, à travers le quartier de San Blas.
Le dîner au Papillon sur la Plaza de Armas sera une excellente conclusion d’une journée qui fut excellente.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Excursion au Machu Picchu (Jour 1)
En fin de nuit, nous partons en direction de la gare de Cusco d’où notre train pour AguasCalientes part à 6h15.
4 heures d’un trajet qui commence en zig-zag pour sortir de la cuvette de Cusco, continue sur les hauts plateaux traversés la veille, avant de s’encaisser dans de petites vallées de rios… Les paysages sont tout aussi fantastiques qu'hier et, tout en le sachant avant, il est surprenant de découvrir à destination de ce qui s'apparente plus à de la jungle équatorienne... à 2000 mètres d'altitude encore.
A Aguas Calientes, après avoir déposé les bagages à l'hôtel, pendant que notre homme s’envole en courant gravir le Putukusi, nous nous offrons une longue pause-détente aux bains d’eau chaude. C’est agréable, dans un environnement quasi-tropical en terme de végétation, au ronronnement permanent du rio voisin. Les trekkeurs ne sont pas encore descendus, il n’y a pas trop de monde.
Début d’après-midi tranquille dans les chambres borgnes (il faut bien remplir le carnet de voyage et les cartes postales à un moment ou un autre), puis promenade d’une demi-heure le long du Rio Urubamba jusqu’au musée du Machu et son jardin botanique… musée quelque peu décevant et qui se révélera redondant avec les explications du guide le lendemain sur le Machu. Ce n’est donc pas une visite indispensable, loin de là. Quant au jardin botanique… nous avons vu plus de fleurs sur le chemin en y allant que sur le site lui-même !
Et il y a au retour 1 moustique, il est pour moi, bingo ! (il est où le répulsif ? dans le sac à l’hôtel… )
Avant le dîner, dernières déambulations « en ville » (ce n’est pas grand, on ne risque pas de se perdre !) pour faire quelques courses de pique-nique pour le lendemain. Aïe, c’est cher ici déjà !
En fin de nuit, nous partons en direction de la gare de Cusco d’où notre train pour AguasCalientes part à 6h15.
4 heures d’un trajet qui commence en zig-zag pour sortir de la cuvette de Cusco, continue sur les hauts plateaux traversés la veille, avant de s’encaisser dans de petites vallées de rios… Les paysages sont tout aussi fantastiques qu'hier et, tout en le sachant avant, il est surprenant de découvrir à destination de ce qui s'apparente plus à de la jungle équatorienne... à 2000 mètres d'altitude encore.
A Aguas Calientes, après avoir déposé les bagages à l'hôtel, pendant que notre homme s’envole en courant gravir le Putukusi, nous nous offrons une longue pause-détente aux bains d’eau chaude. C’est agréable, dans un environnement quasi-tropical en terme de végétation, au ronronnement permanent du rio voisin. Les trekkeurs ne sont pas encore descendus, il n’y a pas trop de monde.
Début d’après-midi tranquille dans les chambres borgnes (il faut bien remplir le carnet de voyage et les cartes postales à un moment ou un autre), puis promenade d’une demi-heure le long du Rio Urubamba jusqu’au musée du Machu et son jardin botanique… musée quelque peu décevant et qui se révélera redondant avec les explications du guide le lendemain sur le Machu. Ce n’est donc pas une visite indispensable, loin de là. Quant au jardin botanique… nous avons vu plus de fleurs sur le chemin en y allant que sur le site lui-même !
Et il y a au retour 1 moustique, il est pour moi, bingo ! (il est où le répulsif ? dans le sac à l’hôtel… )
Avant le dîner, dernières déambulations « en ville » (ce n’est pas grand, on ne risque pas de se perdre !) pour faire quelques courses de pique-nique pour le lendemain. Aïe, c’est cher ici déjà !
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Excursion au Machu Picchu (Jour 2)
Encore un lever nocturne. A 5h30, nous nous insérons dans la longue file d’attente pour les navettes de bus. A 6h nous sommes à l’entrée du site du Machu Picchu (2430 m) ; baños fermés, déjà beaucoup de monde, mais on y est. C’est parti ! Le site ouvre ses portes et déverse ses 300 premiers clients montés en bus ou à pied (les fous ! quel intérêt ?!).
Notre guide du jour, Augustin, nous fait 2h de visite guidée, qui commence, bien sûr, par le secteur des terrasses et la tour de guet pour apprécier la vue d'ensemble, et le lever du soleil... qui se fera attendre derrière une frange nuageuse. Nous descendons ensuite dans le labyrinthe du secteur urbain, avec ses ruelles et escaliers, ses maisons plus ou moins restaurées, ses temples et autels divers...
Augustin nous laisse à la porte d’enregistrement du Wayna Picchu (2640 m), où nous serons parmi les 400 privilégiés du jour pour le grimper. Montée fantastique et une descente non moins fantastique ! Sujets au vertige, s’abstenir ! 3 heures d’efforts intenses, mais quel voyage !
Le sentier serpente à flanc de coteau, parsemé d'escaliers incas quasi-suspendus dans les airs, la vue d'en haut sur le site est magnifique, l'atmosphère est vaporeuse... "Ô temps, suspends ton vol !" Ce qui vous parcoure l'échine la-haut et à la descente est assez difficile à décrire !
Bien fatiguées et rassasiées de pierres incas, un peu assommées par la foule de milieu de journée que nous rencontrons maintenant, nous capitulons et attendons tranquillement au snack-bar de l’entrée que notre homme court à la Puerta del Sol et au Puente del Inca.
Il était question de redescendre à pied, connaissant nos temps habituels de marche et vue notre fatigue, nous optons pour le bus… poursuivi par un bambin qui dégringole le sentier inca. Décidément timbrés ces Incas ! En tout cas, lui, il la mérite sa propina.
Nous avons encore le temps d’une petite pause goûter à Aguas Calientes avant de prendre notre train de retour, jusqu’à Ollantaytambo où un bus touristique nous attend pour nous rentrer sur Cusco. Ce trajet se déroule dans les brumes du sommeil pour nombre d’entre nous ; derrière les paupières s’agitent les images d’Incas bâtisseurs ou dégringoleurs d’escaliers…
Quelle journée magique ! Moi qui étais plutôt réticente à aller au Machu, à cause du racket financier organisé autour des touristes, je ne regrette pas d’avoir suivi le mouvement et desserré les cordons de ma bourse. Il y a une telle puissance, une telle magie qui se dégage de ce lieu, on ne peut rester insensible. Et d’en avoir vu moult photos avant de venir n’enlève rien à la beauté époustouflante du site. Oui, nous avons vu d'autres merveilles incas au cours de ce voyage, mais le Machu dépasse tout. Au plus près du ciel, là où les conquistadores n'ont pas mis les pieds, où la nature a un temps repris ses droits, inexorablement... avant d'être mise en danger par la surfréquentation touristique, malheureusement.
Allez au Machu Picchu pendant qu’il existe encore, puisque ce site est voué à une disparition à court ou moyen terme d’après les spécialistes. Faute à sa surexploitation touristique et à sa situation sur terrains affaiblis par les séismes réguliers. Un jour ou l’autre il disparaîtra avec l’effondrement de la montagne, ou tout au moins sera-t-il fermé au public…
Encore un lever nocturne. A 5h30, nous nous insérons dans la longue file d’attente pour les navettes de bus. A 6h nous sommes à l’entrée du site du Machu Picchu (2430 m) ; baños fermés, déjà beaucoup de monde, mais on y est. C’est parti ! Le site ouvre ses portes et déverse ses 300 premiers clients montés en bus ou à pied (les fous ! quel intérêt ?!).
Notre guide du jour, Augustin, nous fait 2h de visite guidée, qui commence, bien sûr, par le secteur des terrasses et la tour de guet pour apprécier la vue d'ensemble, et le lever du soleil... qui se fera attendre derrière une frange nuageuse. Nous descendons ensuite dans le labyrinthe du secteur urbain, avec ses ruelles et escaliers, ses maisons plus ou moins restaurées, ses temples et autels divers...
Augustin nous laisse à la porte d’enregistrement du Wayna Picchu (2640 m), où nous serons parmi les 400 privilégiés du jour pour le grimper. Montée fantastique et une descente non moins fantastique ! Sujets au vertige, s’abstenir ! 3 heures d’efforts intenses, mais quel voyage !
Le sentier serpente à flanc de coteau, parsemé d'escaliers incas quasi-suspendus dans les airs, la vue d'en haut sur le site est magnifique, l'atmosphère est vaporeuse... "Ô temps, suspends ton vol !" Ce qui vous parcoure l'échine la-haut et à la descente est assez difficile à décrire !
Bien fatiguées et rassasiées de pierres incas, un peu assommées par la foule de milieu de journée que nous rencontrons maintenant, nous capitulons et attendons tranquillement au snack-bar de l’entrée que notre homme court à la Puerta del Sol et au Puente del Inca.
Il était question de redescendre à pied, connaissant nos temps habituels de marche et vue notre fatigue, nous optons pour le bus… poursuivi par un bambin qui dégringole le sentier inca. Décidément timbrés ces Incas ! En tout cas, lui, il la mérite sa propina.
Nous avons encore le temps d’une petite pause goûter à Aguas Calientes avant de prendre notre train de retour, jusqu’à Ollantaytambo où un bus touristique nous attend pour nous rentrer sur Cusco. Ce trajet se déroule dans les brumes du sommeil pour nombre d’entre nous ; derrière les paupières s’agitent les images d’Incas bâtisseurs ou dégringoleurs d’escaliers…
Quelle journée magique ! Moi qui étais plutôt réticente à aller au Machu, à cause du racket financier organisé autour des touristes, je ne regrette pas d’avoir suivi le mouvement et desserré les cordons de ma bourse. Il y a une telle puissance, une telle magie qui se dégage de ce lieu, on ne peut rester insensible. Et d’en avoir vu moult photos avant de venir n’enlève rien à la beauté époustouflante du site. Oui, nous avons vu d'autres merveilles incas au cours de ce voyage, mais le Machu dépasse tout. Au plus près du ciel, là où les conquistadores n'ont pas mis les pieds, où la nature a un temps repris ses droits, inexorablement... avant d'être mise en danger par la surfréquentation touristique, malheureusement.
Allez au Machu Picchu pendant qu’il existe encore, puisque ce site est voué à une disparition à court ou moyen terme d’après les spécialistes. Faute à sa surexploitation touristique et à sa situation sur terrains affaiblis par les séismes réguliers. Un jour ou l’autre il disparaîtra avec l’effondrement de la montagne, ou tout au moins sera-t-il fermé au public…
Dernière édition par Wapiti le Dim 4 Mar - 9:37, édité 1 fois
Invité- Invité
J'ai le temps de lire tous mes retards avec attention. Je ne survole jamais, si je lis, je lis.
Que dire ?
Sais-tu pourquoi votre hôtel s'appelle la "casa de Tintin", c'est curieux non ?
Je crois que je n'aurais pas bouger un orteil du si joli patio.
Je pourrais chercher sur gogole mais je préférerais tex explications et tes sensations sur le goût, l'aspect etc .. Du : mate coca et du pisco sour.
Alors, la présence d'un homme dans votre groupe a t-elle était un plus ?
Y'avait une Lili aussi ? Est-elle aussi malicieuse que notre Lilie ?
Que de marche, encore et encore des pas, pfuuu quelle énergie mais avoue que tu es un peu maso. Tu écris : "J'ai eu mal mais pris du plaisir".
Six ans après le Machu Picchu existe toujours, la surexploitation touristique aussi me semble t-il.
Ceci dit, je découvre ce pays à travers ton regard. Est-ce que ça me donne envie d'aller là-bas ? Mouarf, tant d'heures d'avion et tant de marche et tant de touristes, ça me décourage d'avance, sauf à rester à Chinchero.
L'avantage indéniable du Village est que je peux appréhender un p'tit peu le Pérou par le plaisir de la lecture de ton carnet.
Que dire ?
Sais-tu pourquoi votre hôtel s'appelle la "casa de Tintin", c'est curieux non ?
Je crois que je n'aurais pas bouger un orteil du si joli patio.
Je pourrais chercher sur gogole mais je préférerais tex explications et tes sensations sur le goût, l'aspect etc .. Du : mate coca et du pisco sour.
Alors, la présence d'un homme dans votre groupe a t-elle était un plus ?
Y'avait une Lili aussi ? Est-elle aussi malicieuse que notre Lilie ?
Que de marche, encore et encore des pas, pfuuu quelle énergie mais avoue que tu es un peu maso. Tu écris : "J'ai eu mal mais pris du plaisir".
Six ans après le Machu Picchu existe toujours, la surexploitation touristique aussi me semble t-il.
Ceci dit, je découvre ce pays à travers ton regard. Est-ce que ça me donne envie d'aller là-bas ? Mouarf, tant d'heures d'avion et tant de marche et tant de touristes, ça me décourage d'avance, sauf à rester à Chinchero.
L'avantage indéniable du Village est que je peux appréhender un p'tit peu le Pérou par le plaisir de la lecture de ton carnet.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
"Pourquoi " Casa de Tintin ?" Parce qu' Anita a épousé un Belge fou amoureux de Tintin et Hergé." peut-on lire dans un des commentaires laissés sur tripadvisor... et c'est bien le vague souvenir que j'ai de l'explication. Je ne sais si le Belge en question, François, est toujours là (son nom n'apparait plus du tout sur le site de l'hôtel), mais il était très très sympa !pondy a écrit:Sais-tu pourquoi votre hôtel s'appelle la "casa de Tintin", c'est curieux non ?
Le mate de coca est une tisane, de goût un peu herbeux (ce n'est pas celui que je préfère), mais bien agréable à déguster à toute heure et surtout plutôt efficace contre les problèmes d'altitude, de fatigue et de maux de tête de toute évidence ! (en tout cas, ce fut mon expérience). Et je préfère de loin boire le coca en tisane sucrée plutôt qu'en mâcher les feuilles ! (bonjour l'haleine fétide !)pondy a écrit:Je pourrais chercher sur gogole mais je préférerais tes explications et tes sensations sur le goût, l'aspect etc .. Du : mate coca et du pisco sour.
Quant au Pisco Sour... je ne me souviens plus bien mais c'est un cocktail à base d'alcool fort (le pisco) et de citron vert... qui ne m'avait pas déplu du tout ! (il doit donc être dans le même style que le mojito, la caïpirinha)
Dans ces pays... c'est plutôt la présence de notre Lili bilingue español qui a été un vrai plus !pondy a écrit:Alors, la présence d'un homme dans votre groupe a t-elle été un plus ?
Sinon, Cricri ne nous a pas dérangé et j'ai vraiment apprécié d'avoir un randonneur à mes côtés pour compenser un peu les envies de mes citadines-danseuses de copines.
Oui, y'avait une Lili... qui n'a rien à voir avec 'notre' Lilie... mais un sacrée bout en train aussi, je dirais même un "sacré numéro"... que j'adore !Pondy a écrit:Y'avait une Lili aussi ? Est-elle aussi malicieuse que notre Lilie ?
Rester à Chinchero à longueur de journée est loin d'être aussi plaisant que tu le penses.Pondy a écrit:Ceci dit, je découvre ce pays à travers ton regard. Est-ce que ça me donne envie d'aller là-bas ? Mouarf, tant d'heures d'avion et tant de marche et tant de touristes, ça me décourage d'avance, sauf à rester à Chinchero.
L'avantage indéniable du Village est que je peux appréhender un p'tit peu le Pérou par le plaisir de la lecture de ton carnet.
Nous étions vraiment dans le créneau horaire 'creux', 'tranquille' et je n'ai pas du tout envie d'en connaitre les autres avec l'invasion quotidienne touristique que vit ce village si mignon.
Alors, chère Pondy, reste au Village et profite de mon carnet qu'il me fait plaisir de (re)partager avec vous.
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Invité- Invité
Tu (re)partages ?
Comme Lilie, je n'en ai aucun souvenir, donc pour moi, c'est du neuf.
Comme Lilie, je n'en ai aucun souvenir, donc pour moi, c'est du neuf.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Vallée Sacrée (1/2 Jour 2) et Cusco (1/2 Jour 2)
Toujours matinaux, nous retrouvons Eder Taxi qui nous emmène pour une dernière demi-journée dans la Vallée Sacrée, vers Pisac (2970 m).
A 8h sur le site, il n’y a personne ; pas de touriste, même pas de contrôleur de boleto.
Belle balade de 2 heures dans les ruines de Pisac, au milieu de ses terrasses concentriques, son quartier résidentiel fortifié, ses tombes dans la roche, son ensemble de bassins et fontaines, son tunnel, son centre cérémoniel autour des temples de la lune et du soleil...
Le site est tellement éparpillé qu’il faudrait 4 heures pour tout visiter… mais nous apprécions déjà cette visite « partielle ».
Arrêt incontournable en bas à la feria de Pisac, le marché du village, pour le plaisir des yeux, pour les premiers achats de souvenirs, pour l’ambiance… Il est bien difficile de prendre des photos sans payer de propina, bien difficile d’arracher des instants volés sans être repérés…
Toujours matinaux, nous retrouvons Eder Taxi qui nous emmène pour une dernière demi-journée dans la Vallée Sacrée, vers Pisac (2970 m).
A 8h sur le site, il n’y a personne ; pas de touriste, même pas de contrôleur de boleto.
Belle balade de 2 heures dans les ruines de Pisac, au milieu de ses terrasses concentriques, son quartier résidentiel fortifié, ses tombes dans la roche, son ensemble de bassins et fontaines, son tunnel, son centre cérémoniel autour des temples de la lune et du soleil...
Le site est tellement éparpillé qu’il faudrait 4 heures pour tout visiter… mais nous apprécions déjà cette visite « partielle ».
Arrêt incontournable en bas à la feria de Pisac, le marché du village, pour le plaisir des yeux, pour les premiers achats de souvenirs, pour l’ambiance… Il est bien difficile de prendre des photos sans payer de propina, bien difficile d’arracher des instants volés sans être repérés…
....
Retour sur Cusco (3400 m) vers midi.
Après le déjeuner dans un restaurant populaire, bien bon et pas cher, l’après-midi est consacré aux visites dans le centre de Cusco : ses rues et ruelles incas et coloniales... sa Plaza de Armas, avec la Cathédrale en fait composée de 3 églises attenantes, et la Compañia... le Monastère Santo Domingo qui abrite le temple du soleil, Qorikancha. Intéressant amalgame de constructions incas, coloniales jésuites et contemporaines...
Nous avons malheureusement « oublié » de passer par le musée de Qorikancha, avant de nous diriger vers la Plaza de Armas pour une pause café. La grimpette au Wayna Picchu a laissé des traces dans les organismes, à moins que ce ne soit l’altitude… et nous n’avons pas l’énergie nécessaire pour pleinement profiter de la ville. Dommage.
Dernière nuit sur Cusco.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Soyons clairs : 4 jours 1/2 dans la Vallée Sacrée, c’est insuffisant !
Sans être des fanatiques de vieilles pierres incas, nous regrettons d’être passés à côté de certains sites comme Moray ou Q’Enko.
Nous regrettons surtout de ne pas avoir pu pleinement profiter de Cusco, une ville si belle avec ses ruelles pavées entre murs incas et belles demeures coloniales, ses places tranquilles et ses très nombreuses églises… son cadre magnifique de montagnes, avec une lumière et un air frais particuliers dus à l’altitude… ses rues à circulation restreinte et klaxon interdit… Ville très touristique, elle les cache bien puisque à aucun moment nous ne nous sommes sentis au milieu d’une foule occidentale, et pourtant en pleine grosse saison touristique.
Je regrette aussi personnellement de ne pas avoir eu le temps de faire un trek dans la région. Saltankay ou Choquequirao me tentaient beaucoup ; il faudra revenir avec plus de temps, et plus de condition physique…
Sans être des fanatiques de vieilles pierres incas, nous regrettons d’être passés à côté de certains sites comme Moray ou Q’Enko.
Nous regrettons surtout de ne pas avoir pu pleinement profiter de Cusco, une ville si belle avec ses ruelles pavées entre murs incas et belles demeures coloniales, ses places tranquilles et ses très nombreuses églises… son cadre magnifique de montagnes, avec une lumière et un air frais particuliers dus à l’altitude… ses rues à circulation restreinte et klaxon interdit… Ville très touristique, elle les cache bien puisque à aucun moment nous ne nous sommes sentis au milieu d’une foule occidentale, et pourtant en pleine grosse saison touristique.
Je regrette aussi personnellement de ne pas avoir eu le temps de faire un trek dans la région. Saltankay ou Choquequirao me tentaient beaucoup ; il faudra revenir avec plus de temps, et plus de condition physique…
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Etape 3 : 4 jours autour du lac Titicaca
Trajet Cusco (3400 m) – Puno (3827 m)
Encore un lever bien matinal pour prendre le bus touristique qui part à 7h30 et arrivera 10 heures plus tard. En ne passant pas par une agence mais réservant directement dans les bureaux de la compagnie à Cusco, nous avons « gagné » les toutes premières places à l’avant du bus, places d’honneur à vision panoramique. Très appréciable.
En route, plusieurs arrêts sont proposés, pour se dégourdir les jambes et s’instruire un peu :
visite rapide de l’église d’Andahuaydillas, qualifiée de « Chapelle Sixtine » de par la richesse de son intérieur ;
visite rapide des ruines incas de Raqchi : temple au dieu Wiracocha, greniers et habitations… et ses étals à touristes sur la place de l’église ;
arrêt au petit marché artisanal de San Pablo : l’occasion de câliner des bébés lamas, alpagas et vigognes, pour le plus grand plaisir des photographes ;
pause déjeuner à Sicuani ;
arrêt au col de La Raya, point culminant du trajet
et visite expresse du musée pré-inca de Pukara.
Les visites sont un peu « express » et peuvent en décevoir plus d’un, mais elles permettent de faire des pauses appréciables dans ce long trajet très confortable avec cette compagnie.
Le paysage est grandiose sur cette route. On passe des vallées cultivées et ombragées d’eucalyptus à celles plus désertiques, roussies d’ichu où paissent les troupeaux d’ovins, bovins et camélidés, sous l’œil protecteur des hauts sommets et quelques glaciers… le tout clairsemé de villages en adobe, de bambins gardiens de troupeaux, de chiens, de stèles à la mémoire d’accidentés de la route…
Trajet Cusco (3400 m) – Puno (3827 m)
Encore un lever bien matinal pour prendre le bus touristique qui part à 7h30 et arrivera 10 heures plus tard. En ne passant pas par une agence mais réservant directement dans les bureaux de la compagnie à Cusco, nous avons « gagné » les toutes premières places à l’avant du bus, places d’honneur à vision panoramique. Très appréciable.
En route, plusieurs arrêts sont proposés, pour se dégourdir les jambes et s’instruire un peu :
visite rapide de l’église d’Andahuaydillas, qualifiée de « Chapelle Sixtine » de par la richesse de son intérieur ;
visite rapide des ruines incas de Raqchi : temple au dieu Wiracocha, greniers et habitations… et ses étals à touristes sur la place de l’église ;
arrêt au petit marché artisanal de San Pablo : l’occasion de câliner des bébés lamas, alpagas et vigognes, pour le plus grand plaisir des photographes ;
pause déjeuner à Sicuani ;
arrêt au col de La Raya, point culminant du trajet
et visite expresse du musée pré-inca de Pukara.
Les visites sont un peu « express » et peuvent en décevoir plus d’un, mais elles permettent de faire des pauses appréciables dans ce long trajet très confortable avec cette compagnie.
Le paysage est grandiose sur cette route. On passe des vallées cultivées et ombragées d’eucalyptus à celles plus désertiques, roussies d’ichu où paissent les troupeaux d’ovins, bovins et camélidés, sous l’œil protecteur des hauts sommets et quelques glaciers… le tout clairsemé de villages en adobe, de bambins gardiens de troupeaux, de chiens, de stèles à la mémoire d’accidentés de la route…
Nous entrons là dans la vaste région de l’Altiplano et approchons du lac Titicaca qui se dévoilera un peu dans la nuit tombante lors de notre arrivée sur Puno.
Quelques emplettes s’imposent pour offrir à la famille d’Olga qui nous accueillera demain à Amantani : des bougies, une bouteille de vin… qui seront accompagnées d’une plaque de chocolat français qui traîne au fond de mon sac.
A Puno il fait froid le soir. Mais nous avons droit à une bonne douche chaude et même à un peu de chauffage dans chaque chambre, coquette et confortable. En fait, le Cricarlet s’apparente plus à une maison d’hôtes qu’à un hôtel ; on s’y sent tout de suite très bien, comme à la maison. D’autant que Laeticia, la maîtresse de maison joue à merveille son rôle de maman auprès de ses invités. Elle tiendra à soigner nos désagréments respiratoires récurrents depuis notre arrivée au Pérou (sinusite allergique, toux…) avec une infusion maison délicieuse et qui se révélera plutôt efficace.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Excursion aux îles péruviennes du Titicaca (Jour 1)
Avant 8h, Olga passe nous chercher pour rejoindre le port, où nous sommes les premiers à embarquer sur l’Americano ; d’autres touristes et le guide « officiel » arrivent.
Nous démarrons enfin en direction des îles Los Uros où nous débarquons une vingtaine de minutes plus tard.
C’est un peu Disneyland en effet, le guide est un peu fatigant, mais on ne peut qu’apprécier le travail assez fantastique des indiens avec le totora. Nous goûtons même le cœur de ce bambou, riche en iode et fluor, mais sans trop de goût ; pas mauvais non plus.
Avant 8h, Olga passe nous chercher pour rejoindre le port, où nous sommes les premiers à embarquer sur l’Americano ; d’autres touristes et le guide « officiel » arrivent.
Nous démarrons enfin en direction des îles Los Uros où nous débarquons une vingtaine de minutes plus tard.
C’est un peu Disneyland en effet, le guide est un peu fatigant, mais on ne peut qu’apprécier le travail assez fantastique des indiens avec le totora. Nous goûtons même le cœur de ce bambou, riche en iode et fluor, mais sans trop de goût ; pas mauvais non plus.
Après une bonne heure sur deux de ces îlots, c’est une longue traversée de 3 heures qui nous attend, au milieu des totoras qui envahissent la baie de Puno, puis en « pleine mer » le long de la péninsule.
Nous débarquons enfin à Amantani.
Privilégiés que nous sommes, nous évitons la répartition des touristes dans les familles pour aller directement chez Victoria et Aurélia, mère et cousine d’Olga. Accueillis chaleureusement, nous prenons nos aises dans cette petite maison sans prétention, à mi-hauteur du village tout en pente. En ce milieu d'après-midi, nous déjeunons d'un festin ô combien surprenant dans ces familles à la vie très modeste. Le mate de coca digestif est ici remplacé par un mate de munia, une petite plante que Jaime nous avait montrée au Colca mais que nous apprécions pour la première fois ; c'est mentholé, c'est meilleur que le coca et avec les mêmes vertus parait-il.
En fin d’après-midi grimpette tranquille vers les hauts de l’île pour admirer le coucher du soleil.
Au passage, pause au stade de foot où les touristes, marqués par l’altitude, réussissent tout de même un but.
Au sommet, au nord, le temple carré de Pachatata (l’homme) est plein de touristes ; Olga préfère nous conduire au sud, au temple rond de Pachamama (la femme). Dommage, des nuages gâchent un peu le soleil couchant sur Puno et le lever de lune sur la cordillère bolivienne, le vent nous glace sur les hauteurs… mais c’est une belle promenade qui se finit sous les étoiles, à la lueur de nos frontales.
Retour chez Victoria pour le dîner. Nous déclinons l’invitation de la soirée villageoise en costumes traditionnels et nous dirigeons vers nos chambres.
Cette nuit sera froide comme nous le découvrirons le lendemain avec la glace couvrant les flaques d’eau... Mais parfois des sorties nocturnes s’imposent pour aller visiter la cabane au fond du jardin ; sous la voûte céleste, c’est une expédition sympathique.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Excursion aux îles péruviennes du Titicaca (Jour 2)
Le lendemain, réveillés par la maisonnée qui s’agite, après un petit-déjeuner copieux (bien loin du quotidien lorsque les touristes ne sont pas là !), c’est l’heure des adieux à cette famille si attachante.
Je pars avec le sentiment de ne pas avoir pris le temps de découvrir Amantani comme elle le mérite. J’aurais apprécié pouvoir y rester une journée et une nuit supplémentaire, ne serait-ce que pour arpenter ses sentiers inconnus de la majorité des touristes, partir avec Aurelia à la recherche des moutons et agneaux perdus depuis hier soir, me poser sur un rocher pour quelques heures contemplatives, déambuler dans les ruelles à la rencontre des locaux, …
Mais il est l’heure de descendre au petit port coloré et animé par le marché pour reprendre le bateau-navette.
Une heure de traversée et nous débarquons au « sud » de l’île de Taquile.
Après une trop longue pause durant laquelle le guide nous explique les us des locaux et leur art du tissage, promenade le long du sentier en balcon très agréable au milieu des parcelles, des maisons d’adobe et des eucalyptus, avec une vue « maritime » sur le Titicaca et sa cordillère bolivienne enneigée. Un petit côté méditerranéen indéniable, avec par endroit l’horizon sans fin de la « mer » (on a dû mal à se souvenir que nous sommes sur un lac)…
Arrivée sur la place principale de l’île, super-touristique, bof. Visite éclair de la coopérative artisanale de Taquile et d’une expo photos réalisée par les autochtones, avant de grimper dans un restau un peu plus haut.
Puis c’est l’heure de redescendre –encore une descente inca !- sur l’embarcadère pour reprendre l’Americano qui nous ramènera vers Puno en deux bonnes heures.
Je retiendrai de Taquile ses paysages... et l’image de tous les hommes qui, dès leur plus jeune âge, passent leur journée à tricoter bonnets, gants, chaussettes.
Le lendemain, réveillés par la maisonnée qui s’agite, après un petit-déjeuner copieux (bien loin du quotidien lorsque les touristes ne sont pas là !), c’est l’heure des adieux à cette famille si attachante.
Je pars avec le sentiment de ne pas avoir pris le temps de découvrir Amantani comme elle le mérite. J’aurais apprécié pouvoir y rester une journée et une nuit supplémentaire, ne serait-ce que pour arpenter ses sentiers inconnus de la majorité des touristes, partir avec Aurelia à la recherche des moutons et agneaux perdus depuis hier soir, me poser sur un rocher pour quelques heures contemplatives, déambuler dans les ruelles à la rencontre des locaux, …
Mais il est l’heure de descendre au petit port coloré et animé par le marché pour reprendre le bateau-navette.
Une heure de traversée et nous débarquons au « sud » de l’île de Taquile.
Après une trop longue pause durant laquelle le guide nous explique les us des locaux et leur art du tissage, promenade le long du sentier en balcon très agréable au milieu des parcelles, des maisons d’adobe et des eucalyptus, avec une vue « maritime » sur le Titicaca et sa cordillère bolivienne enneigée. Un petit côté méditerranéen indéniable, avec par endroit l’horizon sans fin de la « mer » (on a dû mal à se souvenir que nous sommes sur un lac)…
Arrivée sur la place principale de l’île, super-touristique, bof. Visite éclair de la coopérative artisanale de Taquile et d’une expo photos réalisée par les autochtones, avant de grimper dans un restau un peu plus haut.
Puis c’est l’heure de redescendre –encore une descente inca !- sur l’embarcadère pour reprendre l’Americano qui nous ramènera vers Puno en deux bonnes heures.
Je retiendrai de Taquile ses paysages... et l’image de tous les hommes qui, dès leur plus jeune âge, passent leur journée à tricoter bonnets, gants, chaussettes.
A Puno, nous quittons Olga, nous retrouvons le Cricarlet et ses hôtes, une bonne douche chaude (qui se révélera être la dernière avant longtemps)… Et l’Ukuku’s où deux d’entre nous goûtons au fameux cuy (cochon d’Inde), spécialité locale ; c’est aussi fin que du lapin, c’est bon, mais il y a peu à racler entre la peau et les os… contents d’avoir testé quand même.
Deuxième tisane médicinale de Laeticia, et dernière nuit au Pérou pour cette première partie du voyage.
Dolma- Localisation : Je m'balade sur les chemins...
Ah là là ! Il suffit que je m'absente une dizaine de jours pour que tu en écrives des pages et des pages !
Merci bien sûr ! J'ai de la lecture pour les heures à venir ...
Dolma
Merci bien sûr ! J'ai de la lecture pour les heures à venir ...
Dolma
lahaut
Pourquoi vous n'avez pas été voir la soirée avec les costumes traditionnels ? c'est toujours sympa de voir des danses et des habits traditionnels des pays visités!!
mamina- Localisation : Près de Pau, sur le chemin de St Jacques...
Je viens de rattraper tout mon retard de lecture !
super sympa ce carnet avec les couleurs, les odeurs et la fatigue... pas trop de vertige au Machu Picchu ?
Merci Wapiti !
comment fais-tu pour disposer tes photos de cette façon ? j'y passe un temps fou à chaque fois et je ne suis pas ravie du résultat.... c'est vrai que j'en mets beaucoup trop !
Skyrgamur- Localisation : Normandie
mamina a écrit:c'est vrai que j'en mets beaucoup trop !
Il n'y a jamais trop de photos.
_________________
Skyrgamur, le lutin Islandais
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Je suis d'ailleurs surprise de retrouver SMS en lecteur assidu avec aussi peu de photos sur mon carnet et aucun résumé.Skyrgamur a écrit:Il n'y a jamais trop de photos.mamina a écrit:c'est vrai que j'en mets beaucoup trop !
Je mettrai à la fin un lien vers un album entier contenant plus de clichés bolivo-péruviens pour les amateurs de photos.
J'y passe un temps fou Mamina, et je code, je code (les outils de mise en forme automatique ont vraiment leurs limites sur cette plateforme)...Mamina a écrit:comment fais-tu pour disposer tes photos de cette façon ? j'y passe un temps fou à chaque fois et je ne suis pas ravie du résultat....
Mais que veux-tu dire avec "de cette façon" ? Centré ? Je fais comme pour du texte : je sélectionne et clique sur l'icône [centré]
Je ne suis pas sujette au vertige, non. Lili l'était par contre.Mamina a écrit:pas trop de vertige au Machu Picchu ?
Mais ce n'est pas au Macchu où c'était le plus impressionnant, c'était bien au Wayna Picchu, au-dessus !
Donc vertige, non, mais 'achement impressionnée, oui ! Il fallait éviter de penser à la chute et j'avoue qu'aucun de nous, même les plus montagnards, n'était vraiment rassuré et à l'aise.
Pour plusieurs raisons...Lahaut a écrit:Pourquoi vous n'avez pas été voir la soirée avec les costumes traditionnels ? c'est toujours sympa de voir des danses et des habits traditionnels des pays visités!!
D'abord parce que nous avions déjà assisté à un spectacle de la même veine sur Cuzco, et que distance mise à part, c'est le même peuple aux mêmes racines et que cela n'aurait été guère différent en terme de musiques, de chants, de costumes...
Parce que l'idée de nous costumer nous-mêmes nous semblait déplacé : nous n'avons rien de Quechua et ce type de folklorisation n'est pas notre tasse de thé...
Enfin parce qu'on préférait largement profiter de nos hôtes et de leur charmante maisonnette, de leur compagnie, de leurs anecdotes sur leur vie quotidienne, leurs coutumes...
Question de choix.
Sinon, je suis d'accord avec toi, Lahaut, "c'est toujours sympa" et instructif "de voir des danses et habits traditionnels des pays visités".
_________________
"Nous méritons toutes nos rencontres, elles sont accordées à notre destin et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer." F. Mauriac
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
.
.
Puno / Copacabana en Bolivie
Délivrés de nos sacs, nous nous promenons « en ville » pour monter déjeuner au Cupùla Mirador qui offre une belle vue sur la baie. C’est le premier choc avec les tarifs boliviens : plat copieux + boissons pour moins 20 à 40 bolivianos (soit moins de 4 € !). Ce sera aussi notre première expérience de rythme de service bolivien… déjà qu’au Pérou c’était pas rapide, là, on va passer du temps à table dans ce pays !
L’après-midi se passe en recherche de billets pour les îles du lendemain et pour La Paz et Uyuni… L'occasion d'arpenter cette toute petite ville en tous les sens.
Nous tentons tardivement une grimpette au Cerro Calvario d'où la vue est magnifique parait-il, mais le vent et la poussière nous font rebrousser chemin.
Un dernier coup d'oeil sur la plage au coucher de soleil paradisiaque avant une soirée classique : resto et dodo, dans le froid glacial de ces hautes altitudes andines.
.
BOLIVIE : GRANDS ESPACES ET VILLES UNIQUES
Puno / Copacabana en Bolivie
Au petit matin, le bus touristique démarre en direction de Copacabana. Au bout d’une heure, le chauffeur accepte de s’arrêter pour une pause urgente collective… Puis, c’est le passage par la douane de Yunguyo, à pied. 25 minutes pour que tout ce petit monde fasse son change à la banque, obtienne le tampon de sortie péruvien, puis quelques mètres plus loin, le tampon d’entrée bolivien. Simples formalités.
C’est reparti pour les 20 dernières minutes avant l’arrivée sur la place de Copacabana.
Nous rejoignons à pied (tout se fait à pied à Copacabana), avec notre barda sur le dos, l’hôtel derrière la cathédrale au style très arabe.
Nous découvrons au passage l’attraction locale : la bénédiction des voitures, bus, camions…
C’est reparti pour les 20 dernières minutes avant l’arrivée sur la place de Copacabana.
Nous rejoignons à pied (tout se fait à pied à Copacabana), avec notre barda sur le dos, l’hôtel derrière la cathédrale au style très arabe.
Nous découvrons au passage l’attraction locale : la bénédiction des voitures, bus, camions…
Délivrés de nos sacs, nous nous promenons « en ville » pour monter déjeuner au Cupùla Mirador qui offre une belle vue sur la baie. C’est le premier choc avec les tarifs boliviens : plat copieux + boissons pour moins 20 à 40 bolivianos (soit moins de 4 € !). Ce sera aussi notre première expérience de rythme de service bolivien… déjà qu’au Pérou c’était pas rapide, là, on va passer du temps à table dans ce pays !
L’après-midi se passe en recherche de billets pour les îles du lendemain et pour La Paz et Uyuni… L'occasion d'arpenter cette toute petite ville en tous les sens.
Nous tentons tardivement une grimpette au Cerro Calvario d'où la vue est magnifique parait-il, mais le vent et la poussière nous font rebrousser chemin.
Un dernier coup d'oeil sur la plage au coucher de soleil paradisiaque avant une soirée classique : resto et dodo, dans le froid glacial de ces hautes altitudes andines.
Wapiti- Admin
- Localisation : Annecy et Thonon (74) France
Excursion sur l'Isla del Sol
Lever matinal... on ne change pas les bonnes habitudes. Après sa 2ème douche froide depuis notre arrivée à Copacabana, Cricri se voit expliquer de façon très comique le fonctionnement de la douche par la patronne…
Nous engloutissons rapidement le frugal petit-déjeuner de l’hôtel, avant de descendre en courant vers la plage pour embarquer pour l’Isla del Sol. Pour un peu, on loupait le départ !
2h30 de navigation le long de la côte jusqu’à Yampupata, puis le long de l’Isla del Sol, jusqu’à Challa’pampa, au nord.
Rapide achat de provisions de route (barres chocolatées et biscuits) et du boleto du musée, avant de suivre la visite guidée du musée (où l’on découvre la cité engloutie du Titicaca), et de la partie nord de l’île : point de vue sur les 3 îles entourant la fameuse cité engloutie l’autel aux sacrifices encore pratiqués annuellement la pierre sacrée Titi Chkraka avec ses figures (puma, Wiracocha) qu’il faut deviner avec beaucoup d’imagination… l’ensemble labyrinthique de 80 habitations.
Nous quittons rapidement le guide pour "caminer" vers le sud de l’île : connaissant notre rythme moyen de marche, on ne voudrait pas rater les navettes de retour…
Magnifique sentier sur les sommets avec un paysage très différent des îles péruviennes.
Cueillette de munia pour l'une, bavardages avec les frenchies rencontrés pour l'autre, et avec Lili, nous ne faillons pas à notre réputation : nous traînons un peu…
Il nous faudra 3h30 pour rallier Yumani, en finissant par l’Escalera del Inca et ses fontaines. Nous croisons sur cette dernière portion de nombreux touristes fraîchement débarqués avec leurs valises et gros sacs et qui montent difficilement vers Yumani. Dormir sur l’île était notre première idée… quelle inspiration d’avoir préféré une excursion à la journée ! Pour le coup nous sommes très fiers de nous !
L’Isla del Sol est beaucoup plus sauvage que les îles péruviennes, tout au moins dans sa partie nord et sur son chemin de crêtes. J’ai aimé. Près de Yumani, on retrouve la civilisation, les cultures en terrasse, et même une offre hôtelière impressionnante.
A la question : « vaut-il mieux faire les îles péruviennes ou celles boliviennes ? » je répondrais « cela n’a rien à voir ». Les atmosphères et les paysages sont bien différents, même si dans les deux cas nous sommes sur un bout de terre rouge entourée de la « mer » avec au loin la Cordillera Real bolivienne, sous le soleil implacable et le vent frais de l’Altiplano…
Lever matinal... on ne change pas les bonnes habitudes. Après sa 2ème douche froide depuis notre arrivée à Copacabana, Cricri se voit expliquer de façon très comique le fonctionnement de la douche par la patronne…
Nous engloutissons rapidement le frugal petit-déjeuner de l’hôtel, avant de descendre en courant vers la plage pour embarquer pour l’Isla del Sol. Pour un peu, on loupait le départ !
2h30 de navigation le long de la côte jusqu’à Yampupata, puis le long de l’Isla del Sol, jusqu’à Challa’pampa, au nord.
Rapide achat de provisions de route (barres chocolatées et biscuits) et du boleto du musée, avant de suivre la visite guidée du musée (où l’on découvre la cité engloutie du Titicaca), et de la partie nord de l’île : point de vue sur les 3 îles entourant la fameuse cité engloutie l’autel aux sacrifices encore pratiqués annuellement la pierre sacrée Titi Chkraka avec ses figures (puma, Wiracocha) qu’il faut deviner avec beaucoup d’imagination… l’ensemble labyrinthique de 80 habitations.
Nous quittons rapidement le guide pour "caminer" vers le sud de l’île : connaissant notre rythme moyen de marche, on ne voudrait pas rater les navettes de retour…
Magnifique sentier sur les sommets avec un paysage très différent des îles péruviennes.
Cueillette de munia pour l'une, bavardages avec les frenchies rencontrés pour l'autre, et avec Lili, nous ne faillons pas à notre réputation : nous traînons un peu…
Il nous faudra 3h30 pour rallier Yumani, en finissant par l’Escalera del Inca et ses fontaines. Nous croisons sur cette dernière portion de nombreux touristes fraîchement débarqués avec leurs valises et gros sacs et qui montent difficilement vers Yumani. Dormir sur l’île était notre première idée… quelle inspiration d’avoir préféré une excursion à la journée ! Pour le coup nous sommes très fiers de nous !
L’Isla del Sol est beaucoup plus sauvage que les îles péruviennes, tout au moins dans sa partie nord et sur son chemin de crêtes. J’ai aimé. Près de Yumani, on retrouve la civilisation, les cultures en terrasse, et même une offre hôtelière impressionnante.
A la question : « vaut-il mieux faire les îles péruviennes ou celles boliviennes ? » je répondrais « cela n’a rien à voir ». Les atmosphères et les paysages sont bien différents, même si dans les deux cas nous sommes sur un bout de terre rouge entourée de la « mer » avec au loin la Cordillera Real bolivienne, sous le soleil implacable et le vent frais de l’Altiplano…
A Copacabana, le dîner au Kala Uta, pourtant bien noté dans nos guides, est épique. Très long, avec des ingrédients différents de ceux de la carte, une commande jamais arrivée, un serveur débordé, des erreurs nombreuses sur la note… Grosse colère et pas de propina !
A l’hôtel, enfin nous comprenons le mécanisme pour avoir un filet d’eau chaude pour se doucher… pas pratique, mais chaud (ouf !). Et il va falloir s’y habituer parce que ce système, c’est le classique bolivien que nous trouverons souvent… et pas toujours avec le même bonheur.
Dolma- Localisation : Je m'balade sur les chemins...
En lisant Copacabana je pense Brésil ! C'est tout dire de ma passion pour l'Amérique du Sud ! J'ignorais qu'une petite ville bolivienne s'appelait Copacabana. Suis vraiment trop nulle ...
J'aime bien me balader en ta compagnie Wap', j'apprends toujours plein de trucs et de très agréable manière en plus !!
Dolma
J'aime bien me balader en ta compagnie Wap', j'apprends toujours plein de trucs et de très agréable manière en plus !!
Dolma
|
|