Plaisirs du jour

Parfums d'été

Il est enfin là, en tout cas ses prémices. Plaisirs.

Avec ses premiers petits-déjeuners en terrasse bercés du barrouf des plumeux amoureux,
sa torpeur chaleureuse et bien bronzante malgré la crème solaire d'une demi-journée de jalonneur-signaleur auprès de fous s'avalant dans la journée 88 km et un dénivelé cumulé de 5000 mètres positifs,
un barbecue dégusté en terrasse où s'est prolongée l'après-midi à l'ombre du frêne et du parasol en jeux de société familiaux...

Avec son ciel bleu et ses verts poussiéreux,
cette avenue-cathédrale d'ombres et de lumières sous le couvert encore tendre de printemps,
ses senteurs exquises et doux paysages de foins récents tout au long de la route,
ses coquelicots dansant en bordure de champs et prés...

Il est enfin là, profitons-en !

Que ce doit être agréable de vivre dans ta région

En parlant des plumeux, c'est le jour où les compter  
https://www.        oiseauxdesjardins.fr

Je fais mes maths  en lisant ton plaisir du jour...

88km qu'ils font les fous.
Une demie-journée à les pointer dans la bonne direction
Euh... Ils ne mettent qu'une demie-journée à faire leur 88km et 5000 positifs, ces fous ?

Lilie

PS : en mai, il a moins plu à Dublin qu'à Lyon, Paris ou Nantes. L'été est bien là !

Oui, moi aussi je dis qu'il sont complètement fous de courir comme cela en montagne !

Les premiers (portugais et savoyard pour les 2 premiers) ont parcouru les 88 km de montagne en 8 heures et quelques ( une moyenne de 10 km/h avec des pentes de dingos !).

Partis à 2h45 (by night donc), ils sont passés à mon poste de signaleur (à mi-parcours grosso modo) vers 7h15 ; c'est mon binôme qui était posté à ce moment là, et que j'ai relayé à 9h30.

Les derniers sont passés devant moi vers 13h30 (juste devant la "barrière horaire" qui arrête les plus lents pour des raisons de sécurité et de libération des signaleurs comme moi) et ont terminé après plus de 21 heures de course.

Des dingos !

Il y a des déglingos sur Terre quand même...

Lilie

10 et 17 juillet

S'étirer de bonne heure et de bonne humeur sur une plage déjà tiède mais pas bondée ni brûlante,
avant une bonne séance de pilates en plein air,
et une baignade agréable dans l'eau tiède pour délasser les muscles.
Plage différente de nos habitudes, point de vue lacustre changé, ambiance matinale sympa...
Voilà deux journées qui ont bien commencé, avec plaisirs.

De ci, de là, au gré de mes allers-venues thononnaises,
m'offrir des séances de méditation au jardin de ma voisine,
souvent en fin de journée, sous la torpeur d'un soleil qui tarde à se coucher.

Pillage des arbustes sous l'oeil et les piaillements des plumeux qui s'estiment propriétaires des baies ainsi razziées,
arrosage et désherbage que les mêmes faux-propriétaires apprécient, n'hésitant pas, à quelques mètres de moi à venir boire à la flaque ou s'attaquer au garde-manger que mes gratouillages ont ouvert...

Plaisirs campagnards.

15 juillet

Plaisir d'avoir réuni (presque) toute la grande famille
dans le jardin grand-parental, une dernière fois avant de le voir détruit par un promoteur,
pour une (très) chaude journée de festivité.
Bière et punch, salades et barbecue, gâteau (plus que) délicieux,
interminables discussions entre "grands",
et pour les "petits" :
pléthore de jeux de kermesse, déguisements bien exploités, sound-system en sourdine (bon DJ !),
plateau de maquillage séché (même les adultes ont dû passer par le stand),
batailles aux pompes à eau bienvenues au plus fort de la lourde torpeur.
Nous n'avions pas pensé à la lumière de l'after nocturne, nous avons trouvé de quoi faire.

Les petits repartent avec de magnifiques souvenirs, c'était mon objectif premier.
Les grands ont retrouvé ce plaisir partagé d'être ainsi rassemblés, c'était l'héritage cette année encore respecté.
Mes 50 bougies en avance sont soufflées, c'est fait et c'est très bien ainsi.
Immense plaisir de l'organisatrice que j'ai été (bien aidée par ma fratrie et cousinade).

Des petits-déjeuners en terrasse, à peine armée d'un gilet qui tombe vite,
le tour du village pour des coursinettes chez les commerçants locaux pour dérouiller les articulations et muscles récalcitrants,
les après-midi "au terrain", sur notre plage privée,
à tremper et retremper dans l'eau chaude (26° officiels, bien installés),
à papoter et rigoler avec les cousines, cousins, tontons, attirés comme nous,
à pédaler sur le nouveau pédalo, à pagayer après avoir pompé sur les canoés-kayaks toujours en état,
à buller entre soleil brûlant et ombre du frêne encore debout.

Bref, l'été sur les rives lacustres, comme chaque année.
Pourquoi vouloir autre chose, autre destination ?

Plaisir d'un été qui commence,
qui défile trop vite comme toujours,
qui s'écoule bien...

Je suis étonnée que la température de l'eau du lac soit à 26°
Tu as bien profité de ta famille. Ça doit être un crève-coeur de voir ses souvenirs de petite-fille détruits.
Souffler ses bougies avec plus d'un mois d'avance, ça ne se fait pas sauf si la famille est réunie.

Idem, je suis surprise par la température de l'eau, 10 degrés de plus que ma température de l'air du moment !

Pas besoin d'aller ailleurs effectivement, ça donne envie.

Lilie